Accueil 40 propositions pour Lyon (Page 2)

40 propositions pour Lyon

1 – Une économie qui sert des objectifs justes

Bénéficier du retour sur investissement de nos impôts

Une économie qui sert des objectifs justes

Abandonner certains projets aux coûts faramineux

Une économie qui sert des objectifs justes

Impôts : pas plus et certainement mieux et plus juste

Une économie qui sert des objectifs justes

Diffuser l’esprit de l’économie sociale et solidaire

Une économie qui sert des objectifs justes

Des commerces qui restent ouverts dans nos quartiers

Une économie qui sert des objectifs justes

Permettre aux artisans de travailler dans la ville

Une économie qui sert des objectifs justes

Une alimentation de saison, bio et locale pour tous

Une économie qui sert des objectifs justes

Transformer nos déchets en ressources

Une économie qui sert des objectifs justes

Vers un territoire à énergie positive

Une économie qui sert des objectifs justes

Lyon a changé. Berges du Rhône, rives de Saône, vélo’v, tramways confortables, Nuits sonores, Biennale d’art contemporain, nouveau quartier de Confluence, jardins partagés… Lyon est devenue une ville dynamique où il fait bon vivre.

Pour autant, il reste des problèmes importants comme le chômage, des logements chers, un air pollué un tiers du temps en hiver à cause de la circulation automobile… Reste aussi que certains gaspillent les ressources, alimentaires, énergétiques et en matières premières, bien au-delà de ce que la planète peut fournir, tandis que d’autres n’accèdent pas au minimum nécessaire.

Comment améliorer la situation ? En adaptant la ville à la compétition internationale, aux désirs des grandes entreprises pour qu’elles investissent, génèrent des emplois et des richesses, dont une partie est redistribuée sous forme de politiques sociales et de restauration de l’environnement dégradé ? Faire reposer le développement d’une ville sur les visions à court terme de quelques intérêts privés, c’est aujourd’hui prendre beaucoup de risques.

Améliorer la situation c’est d’abord permettre à chaque Lyonnais de satisfaire des besoins essentiels en matière d’emploi, de logement, d’éducation, d’alimentation, de déplacement, de qualité de l’air, d’énergie, de liens de solidarité et de sociabilité. Pour répondre à ces besoins, c’est ensuite stimuler et reconnaître les multiples initiatives locales qui existent dans les entreprises, les services publics, les associations, les collectifs et qui concourent à faire la ville au bénéfice de tous ses habitants et non en privilégiant quelques uns. Cette énergie humaine, renouvelable pour peu qu’on sache l’encourager, est la première force de notre ville. Nous proposons de la mettre au service d’un projet de développement soutenable où économie, organisation du territoire, projet social et démocratie progressent ensemble.

Rendre la vie quotidienne des lyonnaises et des lyonnais plus facile … tout en apportant des réponses à la crise écologique globale.

Handicaps : la ville plus facile pour tous

Rendre la ville plus accessible aux personnes en situation de handicap : augmenter les traversées sonores aux carrefours, faciliter l’accès aux transports en commun et aux commerces de proximité handi-accueillants, réaliser des maquettes avec les cheminements indiqués pour faciliter les déplacements en autonomie ; Changer le regard sur le handicap : faciliter l’insertion sociale et professionnelle, renforcer le développement de projets éducatifs, culturels et sportifs adaptés aux personnes handicapées. …

Lyon, ville hospitalière et intégratrice

Conséquence de son attractivité, Lyon attire aussi des populations marginalisées. Si Lyon ne peut résoudre toute la misère du monde, elle peut non seulement prendre sa part, mais aussi intégrer les savoir-faire de ces arrivants pour son projet de ville. Dans un premier temps, une approche humaine est nécessaire avec des expulsions conditionnées à un hébergement, la création d’un centre d’accueil et de transit pour les primo-arrivants.  …

Bien vivre longtemps : actif et citoyen toute sa vie

Vivre plus longtemps est une chance pour chacun, si cela se déroule dans de bonnes conditions et pour tout le monde car de nombreux retraités se mettent au service des autres. Rester à domicile est une première condition qui nécessite d’aider les aidants, avec une Maison des seniors dans chaque arrondissement, un soutien aux associations d’assistants de convivialité, des personnes permettant un répit de quelques jours aux aidants, à l’instar des balluchonneurs québécois, et des projets d’habitat partagé intergénérationnels. Bien vivre longtemps c’est aussi pouvoir se déplacer, sortir, partir. Avec un accès aisé aux transports collectifs (montée par l’arrière dans les bus, bénéficier du tarif senior au premier jour de la retraite pour faire face à la baisse de revenu, promouvoir le tarif « âge d’or »). Avec la mise en accessibilité progressive des espaces publics et des services. Avec la multiplication des cyclopousses et le développement de Mobiseniors, avec du co-voiturage et des livraisons adaptées. Avec des sorties individuelles et collectives pour des spectacles et des vacances de courte durée. …

Des ambitions pour les jeunes

Un double enjeu : proposer des solutions concrètes à des problèmes de vie quotidienne que rencontrent des jeunes parfois désillusionnés et leur prouver qu’ils peuvent prendre leur avenir dans la ville en main. Beaucoup de jeunes disposent de moyens limités. La Ville peut contribuer à une offre abordable. Avec des logements destinés aux jeunes ou la colocation solidaire comprenant un loyer peu cher en échange de services rendus à la collectivité. Avec un Pass TCL à 20€ et la location à bas prix de vélos sur la longue durée. Avec des lieux d’accueil pour la santé. Il s’agit aussi que les jeunes révèlent leur capacité à prendre des initiatives et à conduire un projet, individuellement et avec d’autres. …

Stimuler la production culturelle locale

Lyon consacre 20% de son budget à la culture, dont la majeure partie aux grandes institutions culturelles comme l’opéra, les orchestres, les grands théâtres… Les Lyonnais sont attachés à ces équipements renommés. Mais les artistes émergents comme les artistes confirmés qui ne sont pas rattachés à ces grands équipements, les médiateurs doivent être mieux pris en compte et disposer de locaux pour exercer leur activité, notamment en réhabilitant des friches ou des locaux désaffectés et en assurant une présence artistique dans tous les quartiers de la ville à l’instar du NTH8 ou du Comédia, en développant des « AMAP culturelles », des pôles de prêt de matériel technique pour le spectacle vivant ou la vidéo. Stopper l’implantation des multiplexes, mieux accompagner les cinémas et les librairies indépendantes, reconnaître les industries créatives comme des industries de contenus, contribuera aussi à développer l’emploi et à faire de Lyon une ville reconnue pour sa vitalité culturelle. …

Culture, l’affaire de tous

Nous lancerons des Assises de la culture dans chaque arrondissement et à l’échelle municipale pour refonder la politique culturelle non seulement avec les professionnels mais aussi avec les habitants. Plusieurs enjeux : favoriser les pratiques amateurs et l’éducation artistique en confortant les MJC et centres sociaux, ancrer les établissements d’enseignement supérieur dans les quartiers, accueillir les artistes en résidence et intervenants dans les écoles, ouvrir une bibliothèque le dimanche et/ou certaines soirées. Construire la cité interculturelle avec un dialogue entre les cultures issues des immigrations diverses et favoriser l’enseignement des langues minoritaires. Inscrire les actions culturelles dans une perspective citoyenne d’accès de tous à la culture, d’accessibilité aux différentes formes de handicap et d’amélioration environnementale. Redonner leur place aux habitants dans les grands événements comme la Fête des Lumières. Valoriser l’histoire des innovations sociales, économiques et technologiques de Lyon, favoriser la mise en réseau des Musées d’histoire, sciences et sociétés avec des pôles associés dans les quartiers (par exemple entre le Musée Gadagne et le Musée Urbain Tony Garnier), renforcer la dynamique de tourisme culturel par des médiations et des applications numériques qui permettent de se balader en ville. …

Pause de la mi-journée : du bien manger et du bien-être !

Le temps de midi des plus jeunes mérite une attention particulière : des espaces de repos doivent être aménagés et les bio-rythmes respectés, le temps du repas apaisé et convivial. La restauration scolaire a atteint ses limites ainsi que la cuisine centrale. Dans le cadre d’un service public rénové et innovant, d’autres solutions peuvent être encouragées : organisation avec des associations ou des restaurants de quartier. Un cahier des charges exigeant en produits alimentaires issus des circuits courts, de préférence en bio, doit être revisité. Chaque arrondissement devra s’appuyer sur une légumerie au terme du mandat. L’éducation à la santé et l’implication des élèves dans la restauration doivent être promues. …

Apprendre dans de bonnes conditions

Pour assurer la réussite de tous et l’apprentissage de chacun, les conditions de vie sont importantes. L’équipement des classes en matériel doit bien sûr être poursuivi, notamment en équipement informatique à l’heure de l’apprentissage numérique généralisé. Nos objectifs sont également de construire plusieurs nouvelles écoles selon les besoins des arrondissements et de rénover le parc avec une amélioration de la performance énergétique et phonique. …

Engager et réussir la réforme des rythmes de vie de l’enfant : pour une éducation partagée

L’Ecole est un temps d’apprentissage des savoir-faire, des savoir-être, pour bien vivre avec soi-même et les autres. Il y a d’autres temps d’éducation, en famille ou au club de sport, et l’ensemble mérite d’être coordonné au service de l’enfant. C’est un enjeu majeur de la fameuse réforme des rythmes scolaires qui sera appliquée à Lyon en septembre 2014. Pour ne pas être technocratique, elle doit être définie à l’échelle de chaque l’école en collaboration avec les parents, les associationsd’éducation populaire prioritairement du quartier, les bibliothèques, les équipements sportifs, les enseignants et personnels scolaires. Nous proposons d’ouvrir les garderies plus longtemps pour les parents qui travaillent (de 7h30 à 18h30), que les personnels soient bien formés et soient en nombre suffisant, d’initier les enfants à des savoir-faire (arts, jardinage, outils numériques maîtrisés, cuisine, bricolage, fabriquer un journal …) ou des façons de faire (civisme, monter un projet en équipe, décider collectivement, s’informer…). Il faut aussi favoriser la mixité dans l’espace public, les lieux de loisirs et d’animation et veiller à donner toute leur place aux filles. …

Accueillir et accompagner les enfants dans notre ville

La garde des enfants jusqu’à 10 ans est trop souvent un problème pour les parents, en particulier pour ceux qui travaillent et, encore plus, avec des horaires décalés. Nous continuerons à ouvrir des places en crèches. Mais ça ne suffira pas. Aussi nous développerons en parallèle les crèches parentales, les crèches familiales par la qualification des assistantes maternelles et leur regroupement dans des lieux de travail collectif (Relais d’Assistantes Maternelles). D’autres structures que les crèches existent et l‘intelligence collective des parents peut permettre de développer des micro-crèches, des haltes garderies, de mutualiser les expériences et de renforcer les amplitudes horaires de garde. …