Créteil, le 25 mars 2014

Lors de ce premier tour, les niveaux record d’abstention et les scores inédits du FN à des élections municipales constituent un coup de semonce très inquiétant et un sérieux avertissement face à une gauche au pouvoir qui déçoit et fait douter. Cet avertissement des électeurs doit être entendu.

Ce dimanche 23 mars, les candidats et candidates de la liste « Créteil demain », conduite par Marianne Boulc’h, ont confirmé l’ancrage des écologistes à Créteil ainsi que le besoin de renouvellement et de solutions innovantes et concrètes pour notre ville, en recueillant 1.668 voix et 7,5% des suffrages.

Cependant, à Créteil, près de 54% des électeurs ont choisi de s’abstenir de participer au scrutin, conduisant la ville à figurer dans le classement peu glorieux des 50 communes de plus de 10 000 habitants les plus abstentionnistes de France. Ce désintérêt manifeste pour l’élection municipale, tout comme le nombre élevé de voix qui se sont portées sur le Front National, dans tous les quartiers de notre ville, doivent conduire l’ensemble des responsables politiques de notre ville à s’interroger et à renouveler en profondeur leurs pratiques pour que les citoyens retrouvent confiance et sérénité.

Pendant plusieurs semaines, les écologistes ont mené une campagne de terrain, sur les sujets de fond, faisant de nombreuses propositions pour faciliter la vie quotidienne des Cristoliennes et des  Cristoliens, pour répondre aux défis de la transition écologique et améliorer la démocratie locale.

Mais au lendemain de ce premier tour, Laurent Cathala, qui après 37 années de mandats voit son électorat s’éroder et l’abstention massive traduire la lassitude de nos concitoyens, a décidé de ne pas tenir compte  du vote de 1.668 électeurs et de se priver des écologistes au second tour en excluant tout accord avec la liste « Créteil demain ».

En choisissant le repli sur lui-même et le sectarisme, Laurent Cathala renonce à faire de Créteil une ville ouverte et tournée vers l’avenir, et se prive d’une grande partie des forces vives de la ville. Nous déplorons ce refus de mettre en œuvre des principes démocratiques et républicains élémentaires.

Les écologistes et tous les citoyens regroupés autour de « Créteil demain » ne renonceront pas pour autant à porter leurs propositions et à faire vivre le débat public dans leur ville, et donnent rendez-vous aux Cristoliennes et Cristoliens au cours des prochains mois.