Partout en Europe, les cyclistes, les piétons et tous les habitant-e-s des villes adeptes des mobilités douces se réapproprient les rues. À l’heure du pétrole cher, de la prise de conscience de l’impact de l’environnement sur notre santé, de la recherche d’une meilleure qualité de vie, peut-on encore laisser autant de place à la voiture en ville ?

MES PROPOSITIONS:

> Assurer la continuité des aménagements cyclables et piétons dans toute l’agglomération. Pour y arriver, 10% de la part des dépenses de voiries sera affectée aux aménagements piétons et cyclables de l’agglomération.

> Développer l’usage du vélo c’est garantir avant tout la sécurité des cyclistes en adaptant la ville aux vélos et non l’inverse. En concertation avec les associations d’usagers, le «code de la rue» (double sens cyclable généralisé dans les zones 30, visibilité des cyclistes aux carrefours et feux, établissement de zones de rencontre en centre ville et en coeur de quartier, aux abords des établissements scolaires ... ) sera testé puis appliqué après une première évaluation (décret du 30 juillet 2008).

> Faciliter et sécuriser le stationnement des vélos: équipement en arceaux répartis sur tous les quartiers, places gratuites dans tous les parcs de stationnement de la ville mais aussi ouverture de «bicycletteries», véritables garages collectifs fermés pour les habitants d’immeubles ne disposant pas d’espace pour garer son vélo.

Et aussi: développement des vélobus, ouverture d’une maison du vélo (locations de courte et longue durée, ateliers de marquage, de réparation,..), des parkings transformés en centrales de mobilité, une flotte vélo à disposition des agents municipaux, un projet de tram soumis à référendum citoyen, la piétonisation de l’hypercentre ...

Croire en Perpignan, c’est inscrire la ville dans le siècle des mobilités.