Réanimer le coeur de ville
Le cœur historique de Perpignan se vide de ses habitants, les commerces ferment cannibalisés par les grandes surfaces, les aménagements récents sont déjà dégradés, les problèmes d'insécurité et de stationnement ne sont pas résolus, la propreté est très inégalement assurée ...
Pourtant, l'ANRU a versé 90 M€ à la ville, dont 27 pour le centre ancien. Qu'a fait M. Pujol de l'argent ? Assurément rien pour stopper le déclin du cœur de ville.
Le plan de sauvetage du centre ville exige une volonté politique pour:
- le commerce de proximité et l'artisanat : signature d'une charte de partenariat (signalétique dynamique, programme annuel d'animation, révision du périmètre de sauvegarde et préemption des baux commerciaux, circuit livraison, code de la nuit, normes mobilité réduite, travaux d'embellissement).
- le tourisme: valorisation du patrimoine, des produits et savoirs locaux avec pour vitrine une « Maison du terroir » au mess des officiers. Comme à Toulouse, Narbonne... un projet de monnaie locale sera soumis au débat citoyen dans le but de privilégier une offre de proximité attractive (Semaine Sainte, saison estivale, Visa, marchés …).
- la propreté: fusion des services « collecte des ordures » et « propreté » sur le secteur Centre pour plus d'efficacité. Recrutement de 20 îlotiers propreté pour un meilleur service de proximité. Création d'une brigade d'intervention rapide (encombrants, graffitis...) et renforcement de la « propreté canine » (8 temps plein et 12 motos-crottes).
- l'accessibilité et sécurisation des espaces publics: piétonnisation de l'hyper centre, aménagement de la Basse jusqu'au Centre del Mon, réfection des sols glissants, parking à 1€ tous les samedis et tous les soirs à partir de 19H.
1 commentaire(s)
« valorisation du patrimoine », c’est vague et c’est vite dit. Castillet, Casa Xanxo, Minimes, Clarisses, Dominicains, église des Carmes, voilà de nombreux monuments sous-utilisés, sans programme et dans lesquels il faudrait investir lourdement.
Rénovation du musée Rigaud, sortie du musée Puig et de Ruscino de leur quasi-abandon, restauration du théâtre de la place de la République, il y a de quoi faire ! Une ville qui vit, c’est une ville attractive d’abord parce qu’elle est belle et qu’il y a toujours quelque chose à y faire ou à y voir.