Chère Perpignanaise, cher Perpignanais,

Les 23 et 30 mars prochains, vous allez élire le maire de Perpignan pour les six ans qui viennent. Je suis candidat car j’estime, comme une majorité d’entre vous, qu’il est temps que notre ville change.
Je sais combien vous êtes attaché(e) à ce scrutin municipal : c’est en effet celui qui peut et doit avoir une influence positive sur votre vie quotidienne en matière d’emploi, de transports, de sécurité, d’éducation, de solidarité.
Il ne s’agit donc pas, comme on voudrait le faire croire, de choisir un camp contre un autre, ou de se positionner par rapport à des considérations partisanes ou nationales qui n’ont rien à voir avec les défis auxquels nous devons faire face.

Il s’agit pour vous de choisir le maire de Perpignan, capable de résoudre au jour le jour les problèmes de la ville et, dans le même temps, de donner un cap pour l’avenir.

Un maire travailleur, capable de répondre à vos besoins par des services publics conciliant proximité et efficacité.
Un maire courageux, soucieux d’écouter et de respecter chacun avant de prendre sa décision avec l’exigence du bon sens et de l’intérêt général.
Un maire visionnaire, capable de dessiner, d’anticiper la ville de demain et de rassembler autour de lui les
énergies nécessaires, qu’elles soient économiques, politiques ou associatives, sans sectarisme ni idéologie.

Autorité, compétence, connaissance fine des dossiers, sens des responsabilités, bon sens dans la gestion de l’argent public, volonté de se faire respecter de tous ses interlocuteurs : c’est ma conception du rôle de maire. C’est aussi la seule voie à suivre si l’on veut que Perpignan change enfin après des années de clientélisme de tous bords qui ont freiné son développement et donc entamé sa qualité de vie.
Perpignan ne va pas bien car notre ville est le terrain de jeu de clans et d’ambitions personnelles qui ont en commun d’isoler la ville et le territoire afin de mieux se les partager. Et pourtant les atouts et les outils ne manquent pas pour résoudre la crise du logement, les questions de sécurité, les problématiques de transports et de circulation et proposer une nouvelle attractivité génératrice d’emplois.

Mais il manque un capitaine qui tient fermement la barre. Il manque cette volonté à faire travailler ensemble
toutes les intelligences. Il manque cette détermination à oser, à créer, à inventer, à se dépasser.
Il manque une vision de ce que doit être une ville de plus de 100.000 habitants au XXIe siècle pour garantir à chacune et chacun une véritable qualité de vie.
Nous sommes une majorité à faire ce constat. Je veux vous dire qu’il n’y a pas de fatalité à toujours devoir choisir entre l’immobilisme, l’incompétence ou l’extrémisme et la démagogie. Perpignan peut sortir de cette logique infernale, synonyme de déclin : c’est le sens de ma candidature. C’est le sens de cette lettre qui débute un dialogue que je veux franc et direct avec chacun(e) d’entre vous dans les mois qui viennent.

Au fil des années, que ce soit dans mon cadre professionnel ou dans mon mandat d’élu local, vous avez appris à me connaître : par mon histoire, ma personnalité, je suis un homme libre, droit, qui s’est toujours reconnu dans les valeurs du travail, du progrès, de la République. Je n’aspire à rien d’autre qu’ être utile à ma ville.

Je n’ai d’autre ambition que celle de vous servir. Je sais le poids de vos attentes et le poids de cette
responsabilité : j’y suis prêt.

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