Christophe Porquier sur France Bleu Picardie : « Le niveau communal ou intercommunal est bien plus proche que le conseiller général aujourd’hui »

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Christophe Porquier était interviewé ce matin par France Bleu Picardie. Il a notamment expliqué pourquoi il faut une région aux compétences renforcées et pourquoi la suppression des conseils généraux au profit des intercommunalités est nécessaire. C’est à écouter à partir de 8 min 30 ici et à lire plus bas :

« (Le département) est un échelon qui date du 18e siècle et ses compétences pourraient être redéployées :

–          sur la région d’une part, sur tout ce qui est le développement, la formation, le développement économique, le développement durable ;

–          et par ailleurs, sur les communautés de communes, les communautés d’agglomération, pour toutes les compétences plutôt sociales ou qui concernent les personnes âgées, qui là serait beaucoup plus en proximité avec le territoire.

 Aujourd’hui on a un espèce de « mille-feuilles » avec des tas de niveau : vous êtes une association, vous avez un projet et voulez une subvention, vous allez voir 5 interlocuteurs différents qui ont tous la compétence générale. Il faut spécialiser les niveaux et en avoir un peu moins. »

(…)

« (Le social) c’est une compétence qui peut être déléguée aux communautés de communes demain, ou aux communautés d’agglomération. Ce sera beaucoup plus en proximité et, au contraire, c’est une autre organisation mais bien sûr que d’autres collectivités peuvent aussi s’occuper des zones rurales : la région et les communautés de communes et les communes. (Leurs élus seraient) bien plus présents et proches du terrain que ne le sont aujourd’hui les conseillers généraux actuels. Ils sont élus dans un canton dans leur département, mais normalement ils sont là pour gérer l’ensemble du département, ce ne sont pas des assistantes sociales du secteur. La proximité c’est bien mais à un niveau communal ou intercommunal c’est bien plus proche qu’un conseiller général aujourd’hui donc je ne vois où cela poserait problème d’être plutôt sur un échelon qui concernerait un groupe de communes cohérent sur le territoire pour répondre à des questions de proximité, sociales, y compris dans le monde rural. Ce serait beaucoup plus adapté. »

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