La mobilisation des sages femmes pour une reconnaissance du statut médical de leur profession permet enfin l’écho médiatique qu’elle mérite.

 EELV s’associe à la revendication des sages-femmes d’être reconnu/es comme premier recours dans le parcours de soin. Le spécialiste (obstétricien) ne doit intervenir qu’en cas de pathologie, à l’image du parcours de soin habituel « généraliste/spécialiste ». Le statut des sages-femmes les place aujourd’hui dans l’ambigüité : jugé/es avec la responsabilité médicale en cas de faute mais géré/es par l’administration paramédicale.

Cette revendication va dans le sens d’une meilleure qualité des soins, d’une couverture du territoire améliorée, mais aussi d’une meilleure efficacité du système de santé et de meilleures conditions de travail et de rémunération pour les personnels de santé.

 La Région Ile-de -France intervient quotidiennement auprès des sages-femmes. Elle est compétente en matière de formation des 531 étudiant/es sages-femmes francilien/nes. Elle mène une politique volontariste afin d’améliorer les conditions de vie et d’étude des étudiant/es (bourses, aide à la mobilité, logement étudiant, accès aux soins). Le groupe écologiste soutient par ailleurs les combats pour la sauvegarde des maternités des Bleuets et des Lilas, et a initié l’expérimentation de Maisons de naissance.

 Laure Lechatellier , vice-présidente du Conseil régional en charge de l’Action sociale, des Formations sanitaires et sociales, de la Santé et du Handicap déclare : « Le statut des sages-femmes doit être revu afin de prendre enfin en compte la réalité de leur métier. Cette évolution est urgente, pour donner aux sages-femmes des conditions de travail et de rémunération plus dignes ».