Les élu/es EELV engagent la Région Ile-de-France contre la drépanocytose !
Conscients des spécificités du territoire francilien, les élu/es EELV ont souhaité que la Région s’engage dans la prévention de la drépanocytose.
Cette maladie génétique du sang est la première maladie génétique en France. Très répandue en Ile-de-France, où elle touche un nouveau-né sur 900 (un peu moins d’1 sur 3000 pour l’ensemble du pays).
La drépanocytose connaît un déficit de notoriété qui a de graves conséquences sanitaires. Un dépistage puis un diagnostic effectué dès la naissance, ciblé sur les populations à risques, permet pourtant une prise en charge précoce et une réduction des complications.
La commission permanente du conseil régional d’Ile-de-France a voté ce jour un soutien à deux associations :
- APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose) : 23 000€ pour des actions de sensibilisation dont le Drépaction 2014 qui s’est tenu dimanche 15 juin à Paris et que la Région soutient depuis 2013.
- L’ENVOL : 10 000€ pour l’organisation de séjours de « thérapie récréative » pour 150 enfants de 7 à 13 ans. Les séjours organisés pour les enfants gravement malades ont pour objectif de les sortir du contexte médical dans lequel ils évoluent et concourent à leur mieux-être.
A l’initiative du groupe des élu/es EELV, la Région a également lancé cette année une nouvelle action de santé-environnementale sur l’alimentation. C’est un déterminant essentiel de la bonne santé des enfants drépanocytaires.
Par ailleurs, sous l'impulsion des écologistes, la région finance le concert annuel Drépaction depuis 2011, alors dans le cadre de l'année Outre-mer.
Laure LECHATELLIER, vice-présidente en charge de l’Action sociale, de la Santé, des Formations sanitaires et sociales et du Handicap, déclare : « la drépanocytose est la première maladie génétique en France. Il était donc impératif que la Région poursuive et accentue son engagement en faveur des malades et de leurs familles ».
Janine MAURICE-BELLAY, conseillère régionale, déclare : « je suis fière que cette problématique soit aujourd’hui prise à bras le corps par la région Ile-de-France. C’est une reconnaissance essentielle pour les malades et leurs familles, et la promesse d’actions concrètes et efficaces sur le territoire ».