Miser sur la vie associative pour rénover les politiques publiques

Intervention de Patricia Andriot
Vice-présidente en charge de l’Économie Sociale et Solidaire

« Je souhaiterais revenir sur la politique Jeunesse et le travail réalisé avec la 27e région « la TRANSFO ». Pour suivre un peu cette expérimentation, il faut insister sur l’intérêt tout particulier de cette démarche en cette période précise. On le dit, on le redit, nous sommes au pied du mur : on doit faire mieux avec moins de sous, mais on doit aussi relever le défi de la défiance de la société vis à vis des politiques. On a un féroce besoin d’audace et d’imagination : c’est là l’intérêt de la démarche initiée.

On a tendance à regarder cela de manière interrogative, à se demander ce que cela va donner, on pourrait facilement dire c’est fumeux…  mais ne nous y trompons pas : ne confondons pas innovation sociale et projet non concret, ne confondons pas besoin de concertation et temps pour penser le changement et inaction qui dure…

Je pense qu’il faut oser croire en cette démarche et le témoignage du CHU de Strasbourg de la semaine dernière le démontre : ayons de l’audace !

Au-delà de cet exemple, je veux attirer notre attention sur le secteur associatif qui souffre beaucoup. Ce secteur apporte énormément à la société en crise, et permet qu’elle n’explose pas. La région a signé une charte d’utilité sociale que nous avons cœur de mettre en œuvre. À l’heure ou l’État rouvre le dossier d’une charte Association / Collectivité territoriale / État, j’appelle à ce qu’on portions toute notre attention sur ce secteur. Pesons de tout notre poids par une politique croisée entre formation, ESS et Vie associative pour lui donner toute sa place.

Oeuvrons à sa reconnaissance, pour le service sociétal qu’il rend, pour sa contribution à l’économie, et pour peser dans l’innovation qu’il peut apporter en terme richesse. »

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