La Région
Le Conseil Régional
Le Conseil Régional est une assemblée de 83 élu-es. Cette assemblée vote les orientations de la politique régionale et le budget de la Région. Elle est présidée par Pierrick Massiot (Parti Socialiste), qui est aussi à la tête de l'administration régionale, et est donc chargé de mettre en oeuvre les orientations votées par le Conseil Régional, avec l'aide de 15 vice-présidentes et vices-président, chacun-e en charge d'une politique.
Le Conseil Régional intervient dans de nombreux domaines : transports, éducation, économie, aménagement du territoire, formation, environnement, énergie...
Si leurs compétences sont nombreuses, les régions françaises restent des nains politique et financier au regard des autres régions en Europe. Le budget d'1,4 milliards d'euros de la Région Bretagne peut sembler conséquent, mais en fait, il est tout juste supérieur à celui du département de l'Ille-et-Vilaine (1 milliard d'euros) et de Brest Métropole (350 millions d'euros) réunis, pour un territoire bien plus vaste à couvrir... La faute à un Etat qui reste très centralisateur et qui refuse de mener la logique de décentralisation jusqu'au bout. Europe Écologie Les Verts souhaite une plus grande autonomie des Régions, avec des responsabiltés et un budget à la hauteur.
BUDGET ANNUEL DE LA RÉGION 1,3 milliards d’euros Principaux postes d’intervention : Les transports régionaux : 300 millions d’euros Les lycées : 212,5 millions d’euros La formation : 120 millions d’euros |
2010-2015 : autre budget pour une autre politique était possible
Si de nombreuses intentions sont affichées par la majorité, dans les faits, nous sommes encore loin d'un véritable changement de modèle dans l'action du Conseil Régional. Le budget sert encore trop souvent à financer des projets du passé : agriculture industrielle, subventions à une industrie agroalimentaire incapable de se réinventer, infrastructures de transport ruineuses et peu utiles...
Pourtant, dès 2011, nous avions fait des propositions concrètes pour réorienter immédiatement 10% du budget vers une politique écologiste. Même si le contexte a changé, et que la politique d'austérité imposée par la ligne Valls-Macron réduit fortement les marges de manoeuvre des collectivités, un changement fort d'orientation est toujours possible, et même plus que jamais nécessaire : puisque les fonds disponibles se réduisent réorientons-les vers les véritables priorités. Solidarité, activités locales non-délocalisables, métiers de demain, éducation... voilà les véritables priorité, non pas les subventions aux gros industriels et aux aéroports inutiles.
Retrouvez nos propositions de 2011 en cliquant ici.