OGM : un scandale sanitaire et une exigence démocratique

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La publication d’informations scientifiques indépendantes concordantes sur la toxicité des OGM impose une réaction d’urgence des autorités sanitaires.

La simple application du principe constitutionnel de précaution impose une interdiction immédiate des produits incriminés jusqu’au résultat d’études exhaustives sur le sujet.

L’étude sur les maïs transgéniques et les OGM de Gilles-Eric Séralini, professeur à l’université de Caen, publiée par la revue américaine Food and Chemical Toxicology, impose des décisions fortes et immédiates. La lourde toxicité des maïs génétiquement modifiés apparaît démontrée à travers ces travaux de longue haleine et d’une grande exigence scientifique.

Au niveau européen, la France doit immédiatement saisir la Commission pour lui demander de suspendre les autorisations de mise en culture et d’importation d’OGM comme le réclame le député européen EELV José Bové. De plus, la dépendance de nos élevages aux OGM doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique. La future PAC et la prochaine loi cadre sur l’agriculture doivent encourager d’autres modèles agricoles, garantissant une alimentation saine aux consommateurs.

La France doit par ailleurs œuvrer pour qu’une expertise indépendante forte soit instaurée au niveau européen pour pouvoir efficacement mettre un terme aux pratiques de lobbyings et de désinformations permanentes mises en œuvre par lafilière agro-alimentaire industrielle.Il faut s’interroger sur les conditions d’octroi des autorisations des produits OGM, sur la base des seules études alors effectuées par les firmes elles-mêmes, alors que les mises en garde sont nombreuses et convergentes.

Les écologistes et EELV conscients de leur responsabilité démocratique, entendent alerter sur les très grands dangers que les OGM font courir sur la santé publique, en France et en Europe, et demandent au gouvernement de mobiliser sans délais les autorités sanitaires et scientifiques à cet égard. En attendant, l’interdiction des OGM concernés par les études doit être immédiate et sans faille.

François Dufour, Vice-président de la région Basse-Normandie, en charge de l’agriculture rappelle que « face à ce scandale, il faut préserver l’agriculture bas-normande reconnue pour l’ensemble de ses signes de qualité. La région recèle toutes les ressources nécessaires pour produire localement les protéines destinées à l’élevage. Cette confirmation de la dangerosité des OGM démontre à nouveau l’urgence de réorienter la politique agricole ».

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