Juin : la fin du nucléaire, le seul avenir de cette filiére
La loi de transition énergétique a été présentée mi-juin 2014 au Conseil des ministres. Comme ils ont pu le dire publiquement, les élus écologistes jugent ce texte encore très insuffisant sur les ambitions que nous avons pour notre pays en matière de transition énergétique ; regrettable à un an du sommet mondial sur le Climat ! Surtout, l’EPR poursuit sa douloureuse et coûteuse construction. Durant l’année 2014, le chantier aura encore perdu une année ! Du coup, en novembre 2014, c’est le groupe AREVA, “leader incontesté” du nucléaire, “filière d’excellence française” qui sombre sous les difficultés. Alors, le nucléaire filière d’avenir ? Le démantèlement, oui, assurément, mais pas la construction de centrales, d’où la chute de l’entreprise publique qui n’en vend plus. Le nucléaire, c’est dangereux, et ce n’est même plus rentable !
Ainsi, les élus écologistes réitèrent leur souhait : il est temps de tirer de l’échec de l’EPR des enseignements et de réorienter clairement la filière. Il existe un marché pour le démantèlement des centaines d’installations existantes qui arriveront tôt ou tard en fin de vie. Les écologistes le disent depuis longtemps, le CESER de Basse-Normandie l’a pointé dans un rapport : il y a là des opportunités conséquentes pour notre région, en s’appuyant sur les savoir-faire des salariés. Au Conseil régional, les élus écologistes ont agi pour faire de cette priorités, la seule des priorités de la Région en matière de nucléaire, et obtenu qu’aucun financement régional ne soit apporté au nucléaire hors soutien au démantèlement et à la sûreté. La transition énergétique ne sera pas la fin de l’industrie nucléaire – elle est là pour longtemps – mais la fin de la production électro-nucleaire et le début d’une autre aventure industrielle, consistant à libérer notre pays de sa dépendance à des énergies coûteuses et dangereuses.
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