Avantage fiscal du diesel : les déclarations inquiétantes du ministre de l’écologie.

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Les annonces du ministre Philippe Martin, hier, sur le maintien de l’avantage fiscal du diesel, sont pour le moins inquiétantes.

Depuis plus de 30 ans, le diesel bénéficie d’un avantage fiscal qui non seulement a perdu toute justification mais est devenu mortifère. Alors que les véhicules diesel représentent bien plus de la moitié du parc automobile français, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé, en juin 2012, ce carburant « cancérogène pour l’Homme », le plus haut niveau des groupes d’évaluation du caractère cancérogène d’un agent pour l’Homme.
Clara Osadtchy, conseillère régionale EELV et présidente d’Air COM, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Basse-Normandie, rappelle que « les particules fines dans l’atmosphère sont à l’origine de quelque 42 000 morts prématurées chaque année. En 2012, nous avons connu une forte augmentation du nombre de jours où la qualité de l’air est mauvaise en Basse-Normandie, liée à la teneur en particules fines. Cet enjeu de santé publique doit devenir une priorité nationale ».
Pour Rudy L’Orphelin, maire-adjoint de Caen et président du groupe EELV : « les politiques engagées par les territoires pour proposer une offre de transport alternative à la voiture nécessitent des engagements clairs de la part du gouvernement. La fiscalité écologique et la fin des avantages fiscaux accordés aujourd’hui au diesel sont essentiels pour permettre à chacun de se déplacer autrement.« 

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