AIM : François Dufour : « On va les aider »

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L’offre de reprise par une SAS constitué majoritairement de salariés à été accepté mardi 31 mars par le tribunal de commerce de Coutances. C’est la conclusion de trois mois de lutte des salariés pour ne pas perdre leur outil de production. Le projet est soutenu par l’État, un soutien obtenu grâce à un ultime coup de pression des salariés. Le projet est aussi fortement soutenu par les collectivités locales qui se sont mobilisés depuis des mois aux cotés des salariés, notamment le Conseil régional représenté durant ces longs mois par François Dufour, Vice Président chargé de l’agriculture.

Revue de presse.

France 3 AIM: le projet de reprise des salariés de Sainte-Cécile validé par le tribunal

Le tribunal de commerce Coutances a accepté ce mardi le projet de SAS, société par action simplifiée, majoritairement détenue par les salariés du site de Sainte-Cécile dans la Manche: 206 emplois sont sauvés sur 357.

  • CM
  • Publié le 31/03/2015 | 17:47, mis à jour le 31/03/2015 | 17:56
Elise Brandt, l'avocate des salariés d'AIM, à la sortie de l'audience ce mardi 14 heures à Coutances

Elise Brandt, l’avocate des salariés d’AIM, à la sortie de l’audience ce mardi 14 heures à Coutances

« A 17 heures, il sera marqué noir sur blanc qu’il y a 206 salariés d’AIM qui vont travailler« , déclarait Elise Brandt ce mardi à 14 heures à la sortie de l’audience devant les salariés. L’avocate semblait persuadée de l’issue positive de leur combat. A 17 heures, le tribunal de commerce de Coutances a confirmé cette heureuse prédiction: le projet de SAS, société par action simplifiée, majoritairement détenue par les salariés, est validé. Une décision qui justifie les trois mois de mobilisation.Mais la victoire est amère: certes 206 personnes vont conserver leur travail sur le site de Sainte-Cécile mais 151 autres vont se retrouver au chômage. Sur l’ensemble des sites AIM, ce sont près de 300 personnes sur 600 qui vont être licenciées. « C’est une casse sociale très importante« , souligne Me Elise Brandt.

Si un combat s’achève ce mardi au tribunal de commerce de Coutances, un autre commence dés à présent pour les salariés: celui de l’avenir de l’entreprise dont ils ont désormais la charge. « On va les aider puisque la SEM est là« , a déclaré François Dufour, Vice-Président (EELV) du Conseil Régional de Basse-Normandie et administrateur de la SEM, « On va les aider, on va construire ensemble. Mais on n’a pas le droit de perdre. Si demain l’outil ne tient pas, ça ne doit pas venir d’une gestion défectueuse. Ce serait peut-être alors l’économie de marché qui tuerait l’outil. Mais en tous les cas, ce ne doit pas être par une mauvaise gestion« .

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