Il aura donc fallu attendre qu’une revue américaine Food and Chemical Toxicology publie hier les résultats de l’étude menée de façon indépendante par le professeur Gilles-Eric Séralini pour découvrir la lourde toxicité des maïs OGM NK 603, alors que dès 2002, notre groupe d’élu/es a pesé pour que le Conseil régional d’Aquitaine interdise la culture et les essais en plein champ d’OGM en se déclarant « Pour une Aquitaine sans OGM ».

Au niveau européen, la France doit immédiatement saisir la Commission pour lui demander de suspendre les autorisations de mise en culture et d’importation d’OGM comme le réclame le député européen EELV José Bové. De plus, la dépendance de nos élevages aux OGM doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique. La future PAC et la prochaine loi cadre sur l’agriculture doivent encourager d’autres modèles agricoles, garantissant une alimentation saine aux consommateurs.

Il en va de notre responsabilité démocratique d’alerter sur les très grands dangers que les OGM font courir sur la santé publique, en France et en Europe. C’est pourquoi nous affirmons que l’interdiction des OGM concernés par les études, et au-delà la totalité des OGM, doit être immédiate et sans faille, au nom du principe de précaution.