Intervention relative à la communication « Mer et littoral »

Par Michel Daverat – Intervention en séance plénière du 24 octobre 2011

Monsieur le Président, chers collègues,

 

Le GIP littoral que vous avez voulu et créé Monsieur le Président, dans la lignée de la MIACA de M. Biasini dont vous avez rendu hommage en début de séance est excellent outil.

Il est devenu aujourd’hui incontournable. L’action et le dynamisme de son président y est pour beaucoup.

Pour mener une politique « mer & littoral » il faut traiter non seulement le littoral mais aussi les milieux associés, haute mer, plans d’eau,  lacs littoraux, courants côtiers, bassins versants des fleuves.

Tous ces milieux sont interdépendants et il convient de les traiter globalement. L’interface Terre-mer est essentielle pour une gestion cohérente.

D’autre part, et Renaud Lagrave l’a dit, il faut travailler à une échelle régionale, c’est une dimension indispensable pour une gestion globale. Et la Région y consacre 2,3 M€ sur le seul volet environnemental.

 

Sans faire une liste exhaustive des actions de la Région, je voudrais insister sur quelques actions exemplaires :

  • La gestion des risques naturels et des impacts des activités humaines.
    Je citerais  la restauration côtière, où les travaux de protection doivent être effectués en tenant compte de préconisations techniques fiables et les plus  naturelles  possible, ce que l’on appelle le « génie écologique » : les techniques douces qui imitent la nature. Le « by pass » de Capbreton est un bon exemple.
  • La protection des écosystèmes marins & côtiers.
    Je soulignerais le soutien à des opérations d’inventaire, comme le programme ERMMA avec le centre de la mer de Biarritz, ou des actions à long terme, comme les  récifs artificiels au large des Landes qui sont les premiers installés sur la côte atlantique depuis plus de 20 ans.
  • La surveillance et les interventions contre les pollutions.
    Le programme de coordination et de lutte contre les macro déchets est unique en France.  Ce phénomène de pollution est extrêmement préoccupant, et les collectivités dépensent énormément pour la propreté des plages et le traitement de ces déchets.
  • La Qualité des eaux du littoral.
    Le Conseil régional a signé avec l’Agence de l’Eau Adour Garonne un Protocole d’Accord pour la protection des eaux littorales et côtières intégrant une soixantaine de communes aquitaines.
  • L’Education à l’environnement.
    La Région a développé un Partenariat avec Surfrider fondation sur la sensibilisation aux problèmes environnementaux.

 

On ne peut déconnecter ces actions avec les projets des autres secteurs régionaux. Le travail mené sert et accompagne les valorisations possibles dans les secteurs de la Recherche, de l’économie touristique, de la pêche ou de sprojets de recherche-développement tel celui mené actuellement avec le GIP Littoral sur l’évaluation de potentiel d’énergies marines en Aquitaine…

Tous ces sujets sont étroitement imbriqués et doivent être extrêmement collaboratifs.

L’Etat développe sa politique d’aires marines protégées avec les sites Natura 2000 en mer (5 pour la directive habitat et 3 pour la directive oiseaux ) et l’élaboration de 2  parcs naturels marins, (Estuaire de la Gironde Pertuis Charentais  et Bassin d’Arcachon). La Région est un interlocuteur naturel de cette politique nationale.

Et ceci surtout,  en ce moment où la nouvelle organisation littorale émerge, avec la déclinaison du Grenelle 2 au travers de la mise en place de la « Stratégie Nationale pour la Mer et le littoral », l’élaboration des « Documents Stratégiques de Façade » et les « Plans d’action pour les Milieux Marin ».

Tout ceci montre bien que la visibilité d’un secteur dédié  «Mer-Littoral » à l’échelle régionale est pertinente.

Je vous remercie.

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