Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 4 mars 2013.

Monsieur le Président, mes cher/es collègues,

Cette communication étant basée sur le volontariat, le taux de participation de 27% est important et permettra de  la comparer avec les enquêtes précédentes de même type.

Notre première remarque concerne les jeunes de moins de 25 ans qui, à hauteur de 54%, rejoignent des formations infraqualifiantes. Alors, bien sûr, on ne peut pas laisser les jeunes décrocheurs  dans la nature, mais est-ce vraiment le rôle de la Région de pallier les manques de l’Education Nationale ? Chaque jeune devrait sortir de l’école avec un bagage suffisamment solide d’enseignement général et de culture; en effet la formation professionnelle n’a pas réponse à tout. Les jeunes ne sont pas amenés à pratiquer le même métier pendant toute leur vie, et il faut qu’ils soient en mesure de s’adapter aux changements de situation. L’apprentissage d’un métier sera alors le complément final que la Région pourra leur apporter.

Concernant les résultats, on peut constater une augmentation conséquente du nombre de personnes qualifiées ou diplômées et on ne peut que s’en réjouir, car le fait de développer des compétences ou d’obtenir une qualification ont des conséquences comportementales et sociales très positives sur les salariés et les demandeurs d’emploi.

Il serait néanmoins intéressant de doubler cette enquête de satisfaction d’une évaluation dans les domaines où cela est possible de façon à connaître les chiffres réels en matière de type de formation, d’âge, de sexe, de qualification ou d’abandon de stage.
Les résultats de cette enquête de satisfaction seraient alors plus faciles à interpréter.

Je vous remercie.