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Pour un congrès extraordinaire des Verts européens
Motion d’urgence 3 CNIR de 06/2005

MOTION POUR UN CONGRES EXTRAORDINAIRE DES VERTS EUROPEENS

Le 29 mai 2005 la France a voté à 55% NON à la ratification au référendum de la Constitution européenne.

La position officielle des Verts pour le OUI s’est trouvée confrontée à un NON majoritaire au sein de l’électorat écologiste.

Aujourd’hui, sur cette base, se déchirer entre Verts français serait stérile et régler des comptes serait inutile.

En politiques responsables et conscients des réels problèmes écologiques et sociaux, les Verts ont décidé d’affirmer leur volonté européenne et d’agir pour obtenir une Constitution plus sociale et démocratique.

Il est urgent que soit organisé un Congres Extraordinaire des Verts Européens afin de déterminer une ligne structurelle, institutionnelle, écologique, économique, sociale, alter mondialiste, commune à tous les partis Verts européens.

Le premier objectif d’un tel Congrès est de réduire le fossé qui sépare les militants politiques et les élus européens.

En effet, tout au long de la campagne électorale, il est apparu un fort décalage entre les militants et les « élites » et notamment les « élites européennes », lesquelles n’étaient absolument pas à l’écoute de leurs diverses analyses et propositions. La preuve en est que même après la victoire du NON, la contre information politique et médiatique continue comme si de rien n’était. La posture de justification du OUI ne fait aujourd’hui qu’aggraver la crise.

Le deuxième objectif de ce Congrès extraordinaire est de clarifier les politiques soutenues au sein du Parti Vert Européen. Par exemple, face au soutien des Verts allemands au plan Hartz 4 qui réduit drastiquement les aides aux chômeurs, il est aujourd’hui impératif de débattre des politiques sociales des Verts dans les différents pays européens.

C’est une étape essentielle dans la construction du Parti Vert Européen.

Face au réchauffement de la planète, à l’augmentation de l’effet de serre, à la diminution des ressources piscicoles dans toutes les mers d’Europe, à l’augmentation du trafic autoroutier des poids lourds et VL au détriment du ferroutage et des voies fluviales plus écologiques et moins coûteuses, face à la relance du nucléaire au détriment des énergies renouvelables, nous pensons que l’Europe à 25 est une chance pour l’écologie. Une chance, à condition que tous les Partis Verts Européens se réunissent en congrès extraordinaire et s’entendent sur la constitution d’un grand et solidaire Parti Vert Européen.

La création d’un Parti européen, fort et soudé face aux lobbys ultralibéraux pétroliers, routiers et autres pollueurs et antisociaux permettra de résister plus efficacement aux attaques de plus en plus fortes de l’économie ultralibérale et anti-écologique.

Il s’agit de mettre en place un principe de démocratie participative à l’échelle européenne et de fédérer les différents acteurs syndicaux et associatifs de terrain (Attac, Confédération Paysanne, Greenpeace, sortir du nucléaire, etc.). Afin d’être à même de répondre aux vrais problèmes écologiques de chaque pays en temps voulu, le PVE devra fonctionner de façon verticale, c’est à dire que les élus au parlement européen devront rendre des comptes et travailler en partenariat étroit avec une commission de délégués élus par chaque parti Vert de chacun des pays de la communauté européenne ayant au moins un représentant au parlement. Le CNIR décidera des modalités de désignations des délégués, nous proposons qu’ils soient élus à la proportionnelle de liste par chaque parti Vert européen.

A l’issue de ce Congrès, un CNIR européen pourrait être constitué par ces délégués, élus pour 2 ans.


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