La fin du quinquennat de François Hollande pourrait-elle verdir ?

Le 18 novembre denier, lors de son déplacement en Australie, s’adressant à la communauté française de Sydney, François Hollande a déclaré :
« Il y a les guerres d’aujourd’hui que nous devons faire cesser, mais sur le climat, il y a une autre guerre qui se prépare. Nous la faisons, parfois involontairement, par notre négligence coupable, aux générations futures ». Il a ensuite confié à des journalistes présents : « Il y a deux ou trois ans je n’aurais peut-être pas parlé comme ça ».

Pourtant il y a deux ans, lors de la précédente conférence gouvernementale, il nous avait fait croire à sa prise de conscience. Et puis les abandons ou les reports, les revirements divers et variés ou l’absence de moyens mis en place : sur la fiscalité écologique (dont l’écotaxe), les énergies renouvelables, le développement de l’agriculture biologique, la rénovation thermique, les gaz de schistes, l’agro-écologie, etc… nous ont très vite remis la tête à l’endroit et nos ministres ont même quitté le gouvernement.
Alors est-il plus honnête aujourd’hui, notamment lors de sa conférence environnementale de la semaine dernière, qu’il y a deux ans ?
Il n’aime pas vraiment les écolos mais le résultat des travaux des experts du GIEC, les retours de Nicolas Hulot son ambassadeur Climat, dont  les perspectives sont de plus en plus effrayantes devraient quand même porter ses fruits. Au moins peut-on l’espérer. L’organisation de la grande Conférence Climat en France en 2015 devrait l’obliger à un minimum de cohérence écologique. Mais peut-être faudrait t’il pour cela changer de premier ministre ????

A l’occasion de cette dernière conférence environnementale, EELV a réalisé un dossier regroupant les propositions et attentes du mouvement pour  la  Conférence Paris Climat 2015 (COP21), ne manquez pas de vous en inspirer pour toutes vos actions, informations et réflexions locales.
Retrouvez le document sur eelv.fr ou directement au format PDF.
 
Dimanche, la droite française a choisi  un « gangster » pour la représenter, bonne chance à elle…  mais franchement on s’en fout. Nous n’avons pas de temps à perdre.
 
Sylviane Dupont et Marc Boulnois

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