« Jour de colère », boycott de l’école, mouvances proches de Dieudonné, « likers » Facebook du bijoutier de Nice, Chti fox day, recul sur l’avortement en Espagne, les exemples de mobilisations extrémistes ne manquent pas ces dernières semaines. Elles ont la particularité de se développer en dehors des corps constitués et même contre eux. Il ne faudrait pas que dans la mise en scène spectaculaire des actes extrémistes, cela contribue par là-même à les banaliser. Nous devons nous écologistes nous insurger et dire notre indignation face à ces démonstrations de force, relayées avec force sur les réseaux sociaux et par les médias.

Mais au-delà, nous devons expliquer sans cesse comment se défaire de cette barbarie auto destructrice. Notre environnement et notre fraternité sont des biens fragiles. Cela demande éducation, méthode pour approcher l’autre, le différent, l’étranger, la biodiversité. La culture est alors un outil indispensable pour permettre ce cheminement. Il faut pour cela la rendre accessible à tous, permettre l’épanouissement de la culture de tous et proposer une éducation artistique à tout âge.

Ces modestes clés de sortie sont des leviers puissants à proposer au débat de nos concitoyens dans les prochaines semaines de campagne municipale. Au travers des changements des rythmes scolaires, des futures délégations dans les exécutifs nous devons nous saisir de ce sujet. Avec Marie Blandin, le groupe culture sur la métropole, les élu-e-s, les forces vives, nous avons des ressources pour faire que la culture soit au cœur de l’action des écologistes. Sollicitez les.

Marc Boulnois, Sylviane Dupont
 

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