Newsletter d’EELV Nord Pas de Calais du 29 janvier 2014
L’édito des secrétaires régionaux
Ce dimanche 26 janvier a eu lieu le moment important de lancement de notre dynamique de campagnes électorales pour le Nord-Pas de Calais. Près de 100 personnes ont participé à ce temps fort pour se former et débattre des enjeux municipaux et européens. Oui, à EELV nous avons décidé de lier les enjeux locaux et les enjeux européens : nous savons qu’à l’hôtel de ville ou au Parlement à Bruxelles, nous devons transformer « le vieux modèle ».
La campagne commence à bouillonner de tracts, de conférences de presse, de finalisation des listes avant de les déclarer, de propositions de projets innovants… Nous sommes tous centrés sur comment dans une commune construire, convaincre, montrer que l’écologie politique donne des réponses concrètes. Nous avons une obligation : montrer que l’écologie donne du mieux, permet la rencontre, favorise le débat, laisse sa place à chacun. Nous participons à un chantier passionnant : la démocratie.
Il faut pour cela, comme le disait Emma Cosse lors de la conférence de presse de ce dimanche, « nous appuyer sur le bilan des équipes écologistes et sur les réalisations rendues possibles car nous pesons dans des exécutifs ». Avec la FEVE, les élus régionaux, les élus locaux, le mouvement nous sommes convaincus que l’exemple vaut le plus beau discours.
Et à titre d’exemple, la présentation de la charpente en bois courts d’origine locale de la future maison de l’écologie, à l’IUT de Béthune ce jour, est une bonne illustration.
Profiter pour montrer que l’écologie est déjà en marche. Dans un monde qui ne marche pas, les citoyens sont impatients de voir ce qui marche.
Marc Boulnois et Sylviane Dupont
La transition énergétique, une opportunité de développement pour nos territoires
Faut-il rappeler qu’en France, notre empreinte écologique augmente régulièrement.
Si nous devions généraliser notre modèle de développement à la population mondiale, 5 planètes y suffiraient à peine.
Les 15èmes Assises de la transition énergétique se tiendront en cette fin janvier à Dunkerque sous le titre : « La transition énergétique, une opportunité de développement pour les collectivités territoriales »… à quelques kilomètres de la centrale nucléaire de Gravelines.
Ces assises prennent le pouls des actions des territoires en matière de transition énergétique et de lutte contre les dérèglements climatiques.
A l’heure où d’aucuns accrochés au monde d’hier veulent encore exploiter des énergies fossiles -comme le gaz de couche dans le Bassin minier- ces assises présentent des alternatives qui s’incarnent au travers de plans climat énergie territoriaux (dont chaque bassin de vie en Nord – Pas-de-Calais est doté) visant de concert à la réduction des gaz à effet de serre, à la sobriété énergétique et au développement des énergies renouvelables.
Le Nord – Pas-de-Calais fait figure de pionnier en ce domaine depuis de nombreuses années car, souvent avec le concours des politiques au conseil régional, notre territoire a pris le virage de la transition écologiques sous de nombreuses formes.
EELV Nord – Pas-de-Calais se félicite de la création de EOLE SUD 59/62, dont les statuts ont été signés par les Présidents de la Communauté de communes du Caudrésis-Catésis (4C) et de la Communauté de communes du Sud Artois (CCSA) le 20 janvier dernier. Les deux collectivités territoriales détiennent 85% du capital et cinq autres actionnaires sont présents : Enercoop Nord – Pas-de-Calais, la Cigale du Cambrésis, la Cigale des Arrazi, Energies partagées Investissement et Action.
En ayant pris la compétence « développement des énergies renouvelables » en 2011, ces collectivités territoriales deviendront ainsi productrices d’énergie, valideront d’ici juin 2014 la carte des zones favorables à l’éolien et mèneront dès cet automne, une campagne de communication pour permettre aux habitants de devenir acteurs du développement éolien par l’investissement citoyen.
A quelques semaines des échéances électorales que sont les élections municipales et intercommunales, l’expérience menée et concrétisée par les Communautés de communes du Caudrésis-Catésis et du Sud Artois devra inspirer nos territoires et sera, nous n’en doutons pas, saluée aux 15èmes Assises de la transition énergétique.
Pour Europe Ecologie Les Verts Nord – Pas-de-Calais,
Paulo-Serge LOPES, conseiller régional EELV,
Jean-Raymond WATTIEZ, vice-président de la Communauté de communes du Caudrésis-Catésis.
Résultats de la primaire Verte européenne
Communiqué d’EELV du 29 janvier sur les résultats de la primaire Verte européenne
Un peu plus de 22000 votants pour la première primaire Verte Européenne qui s’est achevée mardi soir… Les Verts Européens les remercient d’avoir fait entendre leur voix lors ce projet démocratique unique !
Ska Keller et José Bové ont été désignés comme nos principaux candidats pour la prochaine campagne des Verts lors des élections européennes de mai 2014. Vous trouverez ci-dessous, les résultats complets de la Primaire Verte :
Ska Keller – 11.791 votes
José Bové – 11.726 votes
Rebecca Harms – 8.170 votes
Monica Frassoni – 5.851 votes
Communiqué de presse d’Europe Ecologie Les Verts Nord-Pas de Calais
Lille, le 28 janvier 2014
De la régulation rapide des phoques et veaux marins en Nord – Pas-de-Calais…
Le 20 janvier dernier, le collectif anti-phoques sur le littoral et en Baie d’Authie, a été reçu par le ministre de la Pêche Frédéric Cuvillier.
Ce collectif (très masculin au demeurant) composé de pêcheurs, de professionnels d’activités nautiques et également de chasseurs, ne souhaite pas « supprimer les phoques mais (…) réguler la population à échelle acceptable »… Bref, les tuer dans un premier temps et on verra par la suite.
Les phoques sont plus nombreux sur nos côtes, c’est vrai. Présents au XIXème siècle, ils ont disparu, notamment à cause de la pollution et déjà, des chasseurs. S’ils sont de retour, c’est que l’état de l’environnement marin et du littoral s’améliore. C’est un signe encourageant.
Ils mangent du poisson, oui. Mais dire qu’ils sont responsables de la destruction massive de la ressource halieutique est faux.
Qui de la pêche en eaux profondes, pratique destructrice pour une rentabilité économique dérisoire (Réactions du groupe Les Verts ALE au Parlement Européen, suite au refus des parlementaires européens d’interdire le chalutage en eau profonde) ou des phoques est responsable des menaces qui pèsent sur la ressource halieutique?
Le parc naturel marin veut connaître précisément l’impact des phoques sur la ressource, leur nombre, ainsi que leur mode migratoire avant de prendre une recommandation et le ministre Cuvillier a indiqué vouloir « s’appuyer sur des études incontestables avant de prendre une décision ».
Aujourd’hui, le réel danger pour notre littoral ce n’est pas la présence des phoques, c’est son érosion : environ 70% du trait de côte en Nord – Pas-de-Calais est en régression.
Le phoque, espèce protégée, est un maillon essentiel dans le réseau trophique de l’écosystème du littoral. C’est la stabilité de l’écosystème qui régulera la population, pas l’homme qui ne ferait que de nouveau déséquilibrer le milieu.
EELV Nord – Pas-de-Calais restera vigilant quant aux études menées et aux décisions qui seront proposées concernant les colonies des phoques et veaux de mer sur le littoral.
Aucune décision hâtive, aucune action illégale ne saurait être menée d’ici là.
Stéphanie Bocquet, Daniel Compère, porte parole d’EELV NPDC
Les groupes locaux
Soutien au combat des salarié(e)s de la redoute
Roubaix le 18 janvier 2014
Aux organisations syndicales, Aux salarié(e)s de La Redoute
Aux ami(e)s, aux voisin(e)s, aux anonymes que nous croisons tous les jours…
Le groupe Europe Ecologie Les Verts de Roubaix/Croix/Hem/Wasquehal et Wattrelos tient à vous apporter tout son soutien pour les semaines et les mois difficiles que vous vous apprêtez à vivre.
Cette annonce d’une destruction aussi massive de postes dans notre bassin d’emploi ne laisseaucun habitant indifférent. Elle nous révolte par l’injustice et l’incohérence économique qu’elle traîne avec elle et nous inquiète par les difficultés qu’elle va engendrer pour nombre de familles.
Nous avons confiance en votre capacité collective à organiser la mobilisation et négocier des garanties pour les salariés et nous saluons l’unité que vos organisations affichent depuis le début. Toutes les entreprises n’ont pas la chance d’avoir des représentants syndicaux engagés et lucides sur l’analyse économique et sociale de leur entreprise. A ce titre, votre combat a aussi valeur d’exemple pour les autres entreprises…
Nous sommes conscients que vous êtes en première ligne de cette bataille pour le maintien de l’emploi à La Redoute mais vous pouvez compter sur notre aide militante dans vos mobilisations.
Nos élu(e)s locaux et régionaux seront également attentifs à ce que les dispositifs de développement économique et de formation professionnelle soient mobilisés à bon escient, en synergie avec vos revendications, sans jamais dédouaner le groupe Kering de ses obligations.
Nous serons là aussi pour veiller à ce que la convention de revitalisation du territoire soit exemplaire, c’est notre rôle de militant(e)s et d’élu(e)s politiques, complémentaire à l’action syndicale, et nous l’assumerons.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles !
Pour cette autre facette de l’action, exigeons ensemble que le groupe Kering contribue aussi à financer la création de nouveaux emplois dans le bassin en plus des engagements qu’il devra tenir dans le plan de sauvegarde de l’emploi.
Etant donné l’impact des suppressions de poste sur notre bassin d’emploi, la contribution financière de Kering doit AU MINIMUM correspondre à 4 SMIC par emploi supprimé. Rappelons au passage que cette fourchette haute prévue par les pouvoirs publics peut être supérieure sur engagement volontaire de l’entreprise…
Parce que les financements ne suffisent pas à créer des emplois, nous proposons en parallèle l’ouverture d’une large concertation locale pour tirer les enseignements de la précédente convention et aider efficacement à la création de nouveaux emplois durables. Ne laissons pas les seuls spécialistes de ces dispositifs définir les emplois dont nous avons besoin…
Il est urgent de construire une autre industrie plus créatrice de richesses locales, plus respectueuse des femmes, des hommes et de leur environnement. Nous sommes déterminés à porter ces propositions et ces projets économiques qui répondent aux besoins des habitants.
Relevons ensemble ces défis ! Nous sommes à votre disposition* pour échanger, débattre, agir de manière solidaire et durable pour l’avenir économique de notre territoire.
Recevez nos chaleureux encouragements !
Slimane Tir, tête de liste EELV Roubaix et Tounès Rahim Présidente du groupe local EELV
Alain Vantroys, tête de liste EELV Hem
Bernard De Veylder, chef de file EELV à Wasquehal
*Nos référents sur l’avenir de la VAD sont Séverine Romanowski (06.83.18.97.22, sev.romanowski@gmail.com) et Christian Carlier (06.83.22.58.66 carlier.chris@wanadoo.fr) N’hésitez pas à les contacter !
Communiqué de presse des élus EELV du Conseil régional NPDC
28 janvier 2014
Gaz de Houille : « Nous quittons cette mission d’enquête qui est un contresens historique, nous ne cautionnons ni la méthode ni le contenu »
Diligentée en mai 2013 afin d’étudier les potentialités d’une exploitation de gaz de couche, la mission d’enquête ne nous semble pas satisfaisante. Confrontés à des problèmes de méthode et des contradictions sur le fond, les élus EELV du Conseil régional NPDC quittent cette mission et rejettent les conclusions qu’elle présentera.
Pour Jean-François Caron, Président du groupe EELV au Conseil régional, cette mission d’enquête est un « contresens historique et politique » à l’heure où la France et l’Union européenne misent sur une réduction des gaz à effet de serre et où le Conseil régional s’engage dans la troisième révolution industrielle avec le Master Plan de Jeremy Rifkin. Pourtant, il a le sentiment que « les élus écologistes ont largement joué le jeu » mais, le parti pris de la mission d’enquête présidée par M. Bertrand Péricaud (PC), qui ne se cache pas de vouloir gagner « la bataille du gaz de houille pour notre région », nuit aux échanges nécessaires sur les risques liés à l’exploitation du gaz de couche. Conflit d’intérêt des sociétés contactées, indépendance relative des experts, absence de transparence des analyses scientifiques… Sont autant de freins à la qualité de l’enquête sur une potentielle exploitation du gaz de couche.
La visite de terrain en Lorraine le 22 janvier dernier a ainsi renforcé nos craintes. Après un an d’exploration, les riverains comme les élus du Conseil régional de Lorraine n’ont pas plus de réponses à leurs questions. L’opacité qui règne autour des activités de la société EGL en Lorraine nous amène à rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche dans notre région.
Emmanuel Cau, Vice-Président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat, après avoir adressé 2 courriers sollicitant une meilleure qualité des échanges, estime que « les impacts environnementaux à l’échelle locale comme globale ne sont pas traités ici, on est face à un déni de l’urgence d’un changement de paradigme ». Face à la pauvreté des échanges sur les risques environnementaux (liés au pompage d’eau et de gaz en haute profondeur, aux migrations de gaz, aux affaissements de terrain…) et à la faiblesse des preuves apportées sur la plus-value économique et la création d’emplois, le groupe EELV refuse de cautionner les conclusions de cette mission.
« Dans un communiqué de presse du 21 septembre 2012 », rappelle Sandrine Rousseau, Vice-présidente Recherche et Enseignement supérieur, « le niveau national du PC a bien compris la contradiction de vouloir utiliser jusqu’à la dernière goutte de gaz ou de pétrole. Notre seule option politique est de se tourner massivement vers les énergies renouvelables comme le rappelait le Ministre Philippe Martin le 24 janvier dernier ». C’est pourquoi le groupe EELV a proposé une mission d’enquête sur le potentiel géothermique de notre région, présidée par Emmanuel Cau, afin d’évaluer la possibilité de substituer des centaines de milliers de tonnes d’équivalent pétrole pour la production d’électricité et le chauffage de logements et bureaux.
Le groupe EELV du Conseil régional, face à l’incohérence d’étudier une nouvelle source d’énergie carbonée et à la méthodologie discutable mise en œuvre dans cette mission, mais aussi compte tenu des impacts environnementaux et sanitaires que l’exploitation du gaz de couche comporterait, propose d’étudier une option plus raisonnable, la géothermie, et quitte la mission d’enquête sur le gaz de houille.
Contacts Presse
Emmanuel CAU – Vice-président en charge de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Plan Climat – tél. 06 72 01 00 45
Amélie BON – Assistante Communication du groupe EELV au Conseil régional – am.bon@orange.fr / tél. 03 28 82 55 89 / 06 77 67 05 27
La candidate de la semaine
L’Écologie pour vivre mieux à Lille !
En 2001 puis de nouveau en 2008 nous avons porté l’écologie au sein de la vie politique lilloise.
Nous avons engagé des changements visibles dans la ville : en matière de mobilité , dans la promotion de nouveaux modèles économiques coopératifs, sociaux et solidaires, dans la défense des valeurs d’éducation, d’accueil et d’humanité, nous avons mis l’environnement et la solidarité au cœur des projets municipaux pour protéger nos ressources, la santé de chacun et l’avenir de nos enfants.
Nous repartons aujourd’hui fort du constat d’avoir fait avancer nos fondamentaux et convaincus de la nécessité de poursuivre ce chemin de la transition écologique pour améliorer la qualité de vie de chacun et préserver notre environnement.
Vivre mieux, c’est profiter de plus de nature en ville. Vivre mieux, c’est vivre dans une ville apaisée. Nous voulons une ville fluide et vivante. Nous voulons une ville qui ne cède pas au rouleau compresseur de la grande distribution. Nous voulons une ville qui réconcilie économie, emploi et écologie. Vivre mieux, c’est pouvoir se loger. Nous explorerons des alternatives comme l’habitat partagé. Nous créerons aussi une agence locale de la transition énergétique pour accompagner les habitants dans l’isolation de leur logement.
Vivre mieux, c’est apprendre et se cultiver nous ouvrirons les établissements en dehors des heures de présence des enfants pour offrir des espaces aux associations qui œuvrent à l’animation des quartiers, à l’accueil des parents, à la promotion des droits et de la culture.
Enfin, je crois que vivre mieux c’est aussi pouvoir participer aux décisions qui nous concernent. La démocratie ne s’arrête pas le jour de l’élection. Pour nous écologistes, les habitants, les associations, les commerçants, l’ensemble des citoyens concernés doivent être associés à la politique municipale, de la conception à la mise en œuvre des projets.
Lise Daleux, candidate tête de liste EELV à Lille