« Personne ne peut croire que de l’austérité naîtra le retour des temps meilleurs. Il y a une nécessité d’investissement, les deux doivent aller de pair ». (Cécile Duflot – interview JDD du 17 février 2013). Pourtant les « investissements d’avenir » qui devaient contrebalancer les politiques de rigueur, investissements promis par François Hollande pendant sa campagne électorale ou encore lors de l’adoption par le Parlement du mécanisme de stabilité, tardent à être mis en oeuvre. C’est sans doute avec la loi sur la transition énergétique que nous aurons une réponse importante à nos propositions d’investissements massifs dans une transition qui crée des emplois, c’est la ligne jaune donnée par Pascal Durand, c’est aussi l’enjeu de notre convention nationale du 16 mars à Loos en Gohelle.

En défendant bec et ongle sa politique et son programme, en affirmant notamment haut et fort que « le devoir de la gauche c’est de remettre en marche la fabrique de l’égalité », que « l’austérité ne doit pas accabler les territoires déjà meurtris », que « la cohésion nationale est une obligation qui ne se discute pas » que « les investissements justes sont ceux qui créent des emplois non délocalisables », Cécile Duflot fait son travail et donne à connaitre les limites de son engagement au sein de ce gouvernement.

Demain, sur nos territoires, dans nos communes, nous aurons nous aussi à fixer les limites d’un engagement auprès de nos partenaires de gauche. La fiabilité d’un parti et de ses élus se mesure aussi à une capacité d’évaluer les limites de son efficacité quand il est en responsabilité.

Vincent Dhelin, Sylviane Dupont
Secrétaires régionaux