Suite à la crise bancaire et la révolution des casseroles, l’Islande s’est lancée dans un long processus de démocratie participative pour réformer sa Constitution. Vingt-cinq citoyen-ne-s ont été élus pour travailler à la rédaction consensuelle d’une nouvelle Constitution. Les principes de base de ces modifications ont été acceptés par référendum en 2012 mais, malheureusement, le gouvernement conservateur a bloqué le processus depuis. Il faut donc espérer qu’une nouvelle coalition verte-rouge-pirate puisse gagner lors des prochaines élections pour relancer le processus.
Le fait que le processus soit pour le moment gelé ne doit pas nous interdire de réfléchir à trouver les moyens de réformer nos institutions, françaises comme européennes, de façon plus démocratique et loin de l’influence des lobbies ou de ceux qui profitent des dysfonctionnements actuels.