Karine Daudicourt

Originaire du Nord de la France, je suis installée à Londres depuis bientôt 7 ans. J’ai rejoint Europe Écologie Les Verts en 2010 et suis depuis 2013 co-secrétaire pour l’Europe du Nord et référente du parti au Royaume-Uni.

J’ai été élue conseillère consulaire en 2014 pour représenter les Français installés en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Je travaille dans le secteur des matières premières énergétiques, aujourd’hui en qualité de consultante indépendante, en charge des marchés émergents (Moyen-Orient, Afrique). Je milite par ailleurs aux côtés de Friends of the Earth et de London Mining Network pour la défense des populations aborigènes, victimes de projets miniers dévastateurs pour l’environnement et les droits humains. Je suis également membre du Green Party of England and Wales.

Diane Berbain

suppléante

Je suis née à Nancy en 1981. Mon engagement par le biais de l’écologie politique a commencé en Norvège en 2010, lors des pics de pollutions gravissimes qui ont touché Bergen. J’y ai découvert un parti norvégien responsable, qui faisait de la politique autrement et à qui on pouvait faire confiance. Ma curiosité s’est étendue à EELV, et il n’y a eu aucun retour en arrière. Seuls les Verts sont à même de redonner du sens à la chose publique, prenant le parti des générations futures, solidaires avec la vie en général.
En France, mes premières actions furent des lettres envoyées à Monsanto de ma chambre d’adolescente, et un fort engagement contre le nucléaire et ses déchets. Je me suis aussi immergée dans le combat
contre les logements vides à Nancy, le végétarisme, et la lutte LGBT, en dehors de toute organisation politique.
J’arrive en Norvège en tant qu’étudiante où j’achève ma maîtrise de langues scandinaves. La place faite aux femmes, l’idéal d’égalité des classes et le droit de vote à tous les étrangers en plus de la beauté
de la nature m’ont grandement séduit, donnant de belles possibilités d’intégration rapide, en y mettant du sien. La Norvège n’est pas formellement membre de l’UE, mais ca ne se fait pas sentir. Les liens
économiques, culturels et historiques sont là. C’est en Norvège que la politique devint pour moi un mode d’action. Ce pays nous a bercé dans le mythe d’un paradis vert, non corrompu, qui
est au final loin d’être exemplaire. Pour redresser le tableau noir, on ne reste pas les bras croisés, il faut agir. Et agir de Norvège, c’est aussi agir globalement. Enceinte de 7 mois, je gravissais les
montagnes du Hardanger pour protester contre la construction de pylônes électriques gigantesques. En 2011, j’étais porte-parole des Verts à Bergen. En 2013, je portais plainte contre la dirigeante de la
ville de Bergen pour non respect de loi sur la pollution, suite à de nouveaux pics illégaux de pollution atmosphérique. En 2014, je rentre au bureau exécutif du parti norvégien, et j’organise cette même année un débat sur le saumon à Bergen avec le porte-parole d’EELV, Jean-Philippe Magnen. Je mets sur pied un atelier sur la salmoniculture aux JDE de Bordeaux, et collabore avec Michèle Rivasi
pour déposer des amendements sur des réglementations pour cette industrie au parlement européen.
Je me présente également comme candidate aux élections consulaires, où nous perdons.
En 2015, je deviens conseillère municipale à Bergen. Entre temps, je participe à la fondation d’un réseau des Verts européens pour l’élevage de saumon, et travaille activement en France pour éveiller
les consommateurs. Je suis aussi depuis deux ans engagée dans l’Association des locataires de Bergen, pour lutter contre les abus envers ce groupe. Je milite aussi particulièrement pour le patrimoine
historique de Bergen, pour un développement urbain responsable, et la protection des rivières. Je suis engagée pour le revenu de base, et j’ai dévoilé en 2014 un scandale financier de plusieurs millions
d’euros renvoyant la facture aux contribuables de Bergen. Le coût d’un investissement dans des stations d’épuration voté initialement par le conseil municipal avait fini par augmenter de 300%, sans que le
conseil en soit formellement informé.
Je souhaite contribuer à porter à l’Assemblée Nationale en 2017 notre projet d’écologie politique, renforcé par l’expérience des pratiques en Scandinavie.