Une France accueillante et tolérante
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La fraternité est un maillon essentiel de notre devise républicaine et une valeur que nous devons pleinement transcrire dans l’action publique. Trop nombreux sont ceux qui, en France, sont déconsidérés, exclus et dont les droits les plus élémentaires sont bafoués du fait de leur lieu de naissance ou de la couleur de leur peau. En 2012, je m’étais engagé à défendre les valeurs d’une France généreuse et ouverte sur le monde, aux avant-postes du combat pour la justice sociale

     Une France accueillante

J’ai souhaité que la France s’implique davantage dans l’accueil européen des réfugiés. J’ai appelé à une réadaptation des règles européennes en matière d’accueil des réfugiés ainsi qu’à une révision de la liste des pays considérés comme « sûrs ».

J’ai défendu l’immigration étudiante et professionnelle, atout pour notre pays et son économie. J’ai appelé à une dématérialisation et une simplification des procédures.

Je me suis battu pour faire respecter la promesse de campagne de François Hollande d’accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non communautaires. En Juin 2013, j’ai symboliquement octroyé ce droit lors d’une cérémonie au Sénat. En mai 2013, j’ai répondu aux propos outrageux de Marion Maréchal-Le Pen concernant le droit des étrangers.

La France est historiquement une terre d’asile pour les combattants de la liberté. J’ai dans cet esprit adressé un courrier à Manuel Valls pour prendre la défense du collectif Defensoria Popular, des avocats chiliens se chargeant de la défense de militants poursuivis pour leurs opinions.

Le 23 mai 2016, j’ai interrogé le gouvernement sur l’accord entre l’Union Européenne et la Turquie organisant l’expulsion de personnes relevant pourtant de la Convention de Genève.

Le 29 Janvier 2013, j’ai interrogé Manuel Valls, ministre de l’intérieur sur le triple meurtre de militantes kurdes à Paris dans la soirée du 9 Janvier 2013.

Le 22 Novembre 2015, j’ai été signataire d’une déclaration commune du groupe écologiste dénonçant l’interdiction d’une manifestation de solidarité avec les migrants à l’occasion de la COP21.

     Une France tolérante

J’ai lutté contre les discriminations dont sont victimes les personnes étrangères, immigrées ou issues de l’immigration. A ce titre j’ai notamment fait supprimer intégralement le mot stigmatisant de « race » de la législation.

En 2013, j’ai pris position contre l’expulsion de Léonarda Dibrani, décision qui constituait une faute à la fois politique et morale. J’ai également défendu en 2014 le statut des Français de l’étranger, refusant que leur situation soit associée à celle d’un exil où d’une fuite.

Je me suis fermement opposé au projet d’inscription du principe de déchéance de nationalité dans notre Constitution. C’est non seulement une proposition d’extrême droite mais elle touche à la diversité même de la France.

En Avril 2015, j’ai déposé et fait adopter un amendement supprimant de la loi la peine d’indignité nationale qui crée une inégalité symbolique insupportable entre Français et Français binationaux.

Depuis mon élection, j’ai agi pour la modernisation de nos institutions dans un objectif d’exemplarité et de transparence de l’action publique. Je suis partisan d’une VIe République, de la proportiennelle, du droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers non communautaires, et la possibilité de révoquer un élu.

     Loi Travail : motions de censure

J’ai signé les motions de censure contre le gouvernement lors des débats portant sur la loi El Khomri (ou Loi Travail). L’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement pour faire passer la loi, sans débat ni vote, est inacceptable.