ÉCOLOGIE
Le temps de la transition énergétique
La crise écologique est globale, nous vivons la sixième extinction de masse des espèces et un changement climatique sans précédent. L’écologie doit être une priorité, des modes de production et de consommation respectueux de la planète et du vivant doivent être promus.
J’ai pu lors de mon mandat constater de l’aggravation de la crise écologique sur notre circonscription. La déforestation de l’Amazonie, la fonte des glaciers et le changement climatique sont des réalités d’une importance cruciale.
Le prochain gouvernement devra donc faire le choix de la transition écologique, des énergies renouvelables et sortir du nucléaire. Il devra aussi faire le choix de l’agriculture biologique paysanne et sortir des pesticides chimiques et des OGM. Il en va de notre santé et de celle de nos enfants.
L’écologie est le fil conducteur de mon militantisme, de mes combats, elle a donc été naturellement l’une de mes préoccupations majeures lors de mon mandat. Aujourd’hui plus que jamais nous devons continuer à porter la voix de l’écologie, pour préserver cette planète que nous avons en commun, pour défendre les animaux qui n’ont pas de voix et subissent notre système violent et destructeur.
La transition écologique est aussi une formidable occasion de repenser de fond en comble l’ensemble de nos modes de productions et de consommation. C’est pourquoi nous aurons besoin de former les futures générations et que nous allons voire émerger des pans entiers d’une nouvelle économie, dans les énergies renouvelables, dans l’économie de la mer, dans l’agriculture biologique, dans les nouvelles technologies. L’écologie n’est pas une idée bobo, mais bien le courant majeur qui va améliorer la vie de chacun·e, notre santé, notre avenir, et le futur que nous laissons à nos enfants.
Propositions
- Défendre l’inscription dans la Constitution de la règle verte (ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer, ni produire plus que ce qu’elle peut supporter).
- Oeuvrer pour la protection de nos biens communs : l’air, l’eau, la terre, le vivant ne sont pas des marchandises.
- Élaborer et mettre en oeuvre un plan d’autonomie énergétique de chaque territoire à partir des énergies renouvelables.
- Militer pour une sortie du nucléaire et pour l’instauration d’un objectif de 100% d́énergies renouvelables en 2050.
- Soutenir toutes les initiatives s’appuyant sur la réparation et la réutilisation (ressourceries, repair cafés… ).
- Militer contre la brevetabilité du vivant à tous les niveaux et l’utilisation des OGM dans l’alimentation animale et humaine.
- Agir contre les pesticides chimiques, et prôner l’interdiction immédiate des plus néfastes (glyphosate, neonicotinoides….).
- Militer contre la maltraitance des animaux et préparer une grande loi de protection animale.
- Soutenir le développement de l’agriculture biologique, diversifiée et écologique (polycultures, permaculture, etc.).
- Prôner la fermeture du marché du carbone et la mise en oeuvre d’une véritable politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre avec des critères de convergence impératifs au niveau européen.
- Protéger la haute mer de toute appropriation ou productivisme (surpêche, extraction minière, hydrocarbures…).
- Proposer un plan quinquennal pour l’aquaculture écologique notamment marine et littorale durables et promouvoir l’utilisation des algues pour remplacer les énergies fossiles (plastiques, carburants, alimentation, etc.).
- Appuyer les initiatives en faveur d’une consommation responsable et durable.
- Promouvoir l’alimentation d’origine locale et biologique dans les établissements français de la circonscription.
- Lancer un audit environnemental sur l’e cacité énergétique des bâtiments publics français à l’étranger afin d’améliorer leur performance et de réduire leur impact.
- Soutenir les initiatives sociales et écologiques ainsi que la consommation et la production responsables : labelliser écologiquement et socialement les sociétés françaises désireuses de se développer à l’international (respect des travailleurs·ses, respect des cultures locales, respect des ressources et de l’environnement), lesquelles doivent bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse.
- Protection des « lanceurs·ses d’alerte » vis-à-vis des pratiques de corruption ou des mauvaises pratiques sociales ou environnementales de sociétés françaises à l’étranger.