Depuis des mois, je rencontre les professionnels de l’énergie de notre territoire et ils sont nombreux : dans l’expertise, l’accompagnement, le bâtiment, les fournisseurs… Associatifs, professionnels privés ou para-publics : tous soulèvent la nécessité d’un plan de réhabilitation ambitieux des logements.
« Si on veut aller vite, il faudra planifier, sinon il faudra des générations », voilà les mots de la directrice de l’ALE (Agence Locale de l’Energie). Cette planification, nous y sommes prêts. Les professionnels savent désormais faire des réhabilitations aux normes nécessaires. Grâce à la campagne Mur-Mur de la Métro, les premiers retours d’expérience nous permettent d’y voir clair sur ce qui est faisable et d’améliorer la technicité des mesures comme de l’accompagnement.
Alors que nous en pouvons plus attendre si nous voulons relever le défi climatique, alors que des millions de familles sont en situation de précarité énergétique, les politiques ne permettent pas aujourd’hui d’atteindre les objectifs du plan climat de la Métro dans les logements.
Pourtant, les solutions existent. Mais elles ne se déploieront que si nous créons le cadre législatif de la planification de ces réhabilitations et si nous votons les financements publics nécessaires. Des budgets d’importance mais des dépenses vertueuses : elles permettront à la fois de relever le défi climatique en diminuant les émissions de gaz à effet de serre, de sortir de la précarité énergétique les familles en réduisant les factures, de créer des emplois, utiles, durable, non délocalisables.
Alors, qu’est-ce qu’on attend? La volonté politique !
J’y suis prêt !