« Être un député à temps plein » n’est pas une formule de campagne, c’est prendre l’engagement d’être disponible et de siéger à l’Assemblée Nationale.
Être un député fictif, c’est d’abord ne pas honorer la confiance que les citoyens placent en leur représentant. Être un député fictif, c’est ensuite prendre le risque de cautionner, par son absence, l’adoption de lois honteuses qui abîment le quotidien de tous nos concitoyens.
Ainsi, Michel Destot, qui figure dans le peloton de tête des 150 députés les plus absents, n’était pas à l’Assemblée Nationale le jour où l’ancienne majorité UMP, soutenue par les industriels du GIXEL (le lobby de la sécurité électronique et des empreintes digitales), validait la création du « fichier des gens honnêtes ». Cette proposition de loi honteuse prévoyait le fichage de l’intégralité de la population française qui détiendrait la future carte d’identité numérisée : état civil, empreintes digitales et photographie numérisée. Elle a finalement été lourdement retoquée cette semaine par le Conseil Constitutionnel.
Être un député fictif, c’est à la fois une faute morale et une faute politique. Cumuler les mandats, c’est prendre le risque de ne pas être là , au bon endroit et au bon moment.Â
A partir du 17 juin, je serai un député à temps plein. Un député qui donnera une ambition forte à la nouvelle majorité, pour qu’elle ne déçoive pas. Je serai un député actif, présent, car c’est la première exigence que nos concitoyens formulent envers leur représentant.
Yann Mongaburu,
Candidat à la législative de la 3ème circonscription
Candidat à la législative de la 3ème circonscription