Nous voulons que la refonte de la PAC aboutisse à une redistribution des aides plus équitables et un abaissement de leur plafond, une réévaluation de l’aide aux petites exploitations, une conditionnalité de l’accès aux aides publiques (impact environnemental, rejet de CO2, création d’emploi)
Nous lancerons un débat national sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation dès 2012 en vue d’une loi d’orientation agricole débattue au Parlement en 2013 :
- ¡ réforme des soutiens publics en faveur de l’emploi et de l’environnement,
- ¡ aide à l’installation agricole, refonte de la gestion foncière,
- ¡ relocalisation de l’agriculture favorisant les productions de proximité en lien avec les collectivités locales,
- ¡ soutien à l’agriculture paysanne et biologique pour atteindre les 20% de la SAU en bio
Oui, nous accordons, en effet une grande importance à l’environnement et au cadre de vie. Donc à leur préservation.
Préservation de la biodiversité et protection du patrimoine génétique. Donc, non à la dissémination des OGM.
Préservation de l’espace rural, du cadre de vie, des paysages et du potentiel touristique. Les projets d’infrastructures lourdes -autoroute ou TGV- prévus pour traverser le Beaujolais, sans bénéfice pour les populations locales, devront être totalement reconsidérés dans le respect des terroirs et des aspirations des populations concernées.
Un éventuel projet de parc Régional du Beaujolais pourra être étudié en prenant garde, bine sûr, de ne pas accroître les contraintes sur les agriculteurs et résidents. Rien ne doit être entrepris sur ces projets sans concertation avec la coordination des associations du Beaujolais.
Nous favoriserons une agriculture de proximité, soucieuse de l’environnement, minimisant le recours aux pesticides. En même temps, sur la base d’une qualité croissante, il faudra faire preuve de plus d’initiatives et de créativité pour développer les marchés à l’exportation.
Nous encouragerons le développement de la solidarité paysanne pour le maintien d’exploitations rentables. Mais la solidarité entre paysans ne fait pas tout. Lors de mutations agricoles (y compris cessation d’activité, passage au bio, transmission), nous veillerons à ce que l’accompagnement social et humain soit à la hauteur des enjeux.