La première sécurité c’est la santé. Grande absente de ce débat.
Je ne parle pas de sécurité … sociale, qui intervient, comme pour la sécurité des personnes, souvent trop tard ! Je parle de la menace croissante qui pèse sur notre santé, je parle du développement exponentiel du cancer (y compris du cancer des enfants), de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, des maladies respiratoires, des allergies…
Ce n’est pas la faute à pas de chance, c’est le résultat du changement radical de notre environnement en 50 ans : pollutions, qualité de l’eau et de l’air, alimentation industrielle, montée du stress et des angoisses, dégradation de la qualité de vie…
La course au scanner, la médicalisation à outrance, l’augmentation des dépenses de santé et le trou de la sécu… croyez vous que ce soit la bonne direction ?
Non, nous n’accordons pas assez d’attention et de moyens en amont, et notamment à la prévention… la base de notre projet pour une santé publique et individuelle.
Il nous faudra aussi assurer un juste accès au soin, lutter contre la désertification médicale des espaces ruraux, intégrer les pratiques alternatives comme des compléments de la médecine, mettre au pas le Conseil de l’Ordre organisme mis en place par Vichy, développer une éducation à la santé chez les petits et les grands, encourager une alimentation saine, contenir les pollutions de toutes sortes (y compris électromagnétiques), garantir la qualité de l’eau distribuée comme potable, appliquer le principe de précaution.