Nous proposons une politique républicaine globale de tranquillité publique. La répression tous azimuts, l’espionnage permanent par les caméras et la pénalisation à outrance ne peuvent constituer une approche efficace. Il faut développer la prévention et créer les conditions de la sécurité.
Des zones de sécurité prioritaires seront créées pour mobiliser, le temps nécessaire, les services de police concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines, en lien avec un magistrat du parquet désigné comme référent. Une police de proximité et des quartiers sera rétablie, présente au quotidien auprès des citoyens.
5000 postes seront créés dans la justice et la gendarmerie
Nous renforcerons la gouvernance locale des politiques de sécurité avec un rôle accru des élus et nous recentrerons les polices municipales sur leurs fonctions de tranquillité publique.
Nous renforcerons également le contrôle parlementaire des services de renseignement, l’encadrement des sociétés privées de sécurité et la formation obligatoire de leurs personnels.
Nous abrogerons les lois indignes sur les peines planchers et la rétention de sûreté et mettront en place une vraie indépendance de la justice.
Nous développerons l’application de sanctions diversifiées pour éviter le recours systématique à l’emprisonnement qui est devenu un des principaux facteurs de récidive.
Nous procéderons au doublement des centres éducatifs fermés pour mineurs. Nous veillerons à l’humanisation des conditions de vie dans les prisons et l’accompagnement à la réinsertion
Un système d’attestations remises par les policiers lors des contrôles d’identité, en lien avec les organisations professionnelles, sera expérimenté.