Pour Sandrine Bélier, Députée européenne du groupe des Verts, membre de la commission environnement :
Nos systèmes et notre avenir sont intimement liés à la préservation de notre capital naturel et génétique : pour notre alimentation, notre santé, la lutte contre le dérèglement climatique… Notre futur développement économique est lié à notre capacité à préserver notre biodiversité.
Nous perdons chaque année 3% du PIB mondial en raison de la perte de la biodiversité. Les coûts de l’inaction sont bien supérieurs aux coûts d’investissements nécessaires. Enfin il y a urgence à prendre des mesures avant que la facture ne devienne trop salée – que le crédit engagé ne soit plus remboursable !
Avec 48% des terres européennes fortement dégradées, la Commission estime à près de 40 milliards d’euros par an les « réparations ». Seule une action ambitieuse au niveau européen peut permettre de sortir de la spirale infernale de l’artificialisation de notre terre.