Au-delà de la visibilité politique et de l’indépendance, la création d’un groupe à l’Assemblée Nationale est une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.
Le Président d’un groupe politique siège à la Conférence des Présidents : il participe à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée. Il peut faire inscrire l’examen de propositions de loi (écrites par les parlementaires du groupe) en séance. Il peut proposer des débats de contrôle de l’action du Gouvernement. Il peut obtenir la constitution de commissions d’enquête.
Si chaque parlementaire peut s’exprimer sur les articles et amender, le fait d’appartenir à un groupe donne, de droit, du temps de parole pendant la discussion générale de chaque loi. Nous participerons également de droit aux questions d’actualité .
Une large partie du travail du législateur s’effectue lors des réunions de commission (chaque parlementaire siège dans l’une des huit commissions : affaires étrangères, défense, affaires sociales, culture, économie, développement durable, lois, finances). Avec l’effectif d’un groupe, soit deux, trois, voire quatre députés par commission et des moyens pour embaucher des collaborateurs spécialisés sur chaque thématique, c’est d’autant plus d’expertise sur les sujets dont le Parlement est saisi. Ces moyens humains favorisent la nécessaire collaboration avec les eurodéputés et les sénateurs. Ils permettent d’informer et d’assurer le dialogue avec les citoyens et la société civile.