Qui suis je ?

Né dans une ferme des Mauges une nuit d’avril 1944 à la lumière d’une lampe à pétrole, j’ai été orienté vers les études secondaires par mon instituteur.
Après l’université et deux années d’études supplémentaires en Allemagne, je suis devenu professeur d’allemand, deux ans en coopération au Cameroun, puis  à Cholet de 1970 à 2004. Pendant 25 ans j’ai animé des échanges scolaires avec les écoles ou lycées allemands.
Ma prise de conscience des problèmes environnementaux a commencé en août 1971 dans la cuisine d’amis américains quand j’ai vu la taille de leur poubelle et son contenu. A l’époque j’étais adhérent PSU. En 1974, j’ai voté René Dumont et depuis la préoccupation écologique ne m’a pas quitté.
Vacances en vélo en 1977, puis en 2005 et 2006. Construction d’une maison solaire en 1981  et aujourd’hui un maximum de déplacements en vélo.
Dans les années 90, j’ai fait le lien entre environnement, développement social et économique et devenir de la planète. A partir de 2004 j’ai activement participé à la lutte contre la construction d’un incinérateur dans le Choletais et à la recherche de solutions alternatives.
Dans d’autres domaines, j’ai participé à la création du groupe Amnesty International de Cholet en 1976. Militant syndical CFDT, j’ai du abandonner la fonction de secrétaire départemental, pour devenir maire du May sur Evre de 1989 à 1995.
Si je suis aujourd’hui candidat aux élections législatives, c’est pour permettre aux citoyens d’exprimer leur désir d’un vrai changement: virage énergétique, lutte contre la corruption, utilisation modérée des ressources de la planète, la justice sociale et construction européenne.

 

La sûreté nucléaire ne doit pas faire débat

Centrale-nucleaire-Bugey

Greenpeace a aujourd’hui encore une fois fait la preuve que la sûreté des centrales françaises est largement insuffisante en menant une action sur la centrale du Bugey (limite Ain – Isère).

Immédiatement, EDF a mis en place une campagne de désinformation pour minimiser l’impact de cette action. EDF oublie évidemment de dire que le militant a déposé un fumigène sur un réservoir de stockage provisoire d’effluents très radioactifs pour signifier qu’un simple explosif aurait pu perpétrer des dommages aux conséquences très graves.

Plus généralement, cette action montre qu’un groupe d’individus organisés et mal intentionnés peut commettre un attentat aux conséquences terribles.

Greenpeace rappelle que la centrale du Bugey est l’une des plus vulnérables de France à une attaque aérienne. Rappelons qu’une explosion avec fuite radioactive sur cette centrale aurait pour conséquence l’évacuation définitive d’un territoire plus large que la région Rhône-Alpes et comprenant des villes aussi importantes que Lyon, Grenoble ou encore Genève…

Suite aux derniers exercices de sécurité « post Fukushima », les élus écologistes membres des Commission Locales d’Information auprès des centrales nucléaires avaient alerté l’Autorité de Sureté Nucléaire sur la quasi absence de prise en compte du facteur humain dans les simulations d’accidents (voir communiqué du 9/03/2012).

À ce jour, l’ASN n’a toujours pas répondu à notre courrier.

Au Japon, les questions de sûreté sont venues tragiquement sur le devant de la scène. Malgré la désinformation et la censure dont même le directeur d’AREVA s’inquiète, on sait aujourd’hui que ce pays devra accepter des conséquences irréversibles pour sa population en raison de l’exposition radioactive très élevée qu’elle subit à grande échelle

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La sûreté nucléaire est l’enjeu le plus important des décennies à venir : il est plus qu’un enjeu économique ou social ; un véritable enjeu de civilisation.

Le nucléaire fait débat, et Europe Ecologie Les Verts revendique une sortie programmée du nucléaire. Mais la sûreté des installations ne doit pas faire débat : il est impératif que le prochain gouvernement refonde sur des bases sérieuses les protocoles de sûreté des installations nucléaires françaises.

Olivier Bertrand, conseiller général de l’Isère, coordinateur des élus EELV membres des CLI auprès des centrales nucléaires françaises

Catherine Brette et Claude Cassé, élus EELV et membres de la CLI du Bugey