Je vous remercie de votre questionnaire adressé aux candidats aux élections législatives.

Soyez assuré que je partage vos préoccupations concernant l’attitude de l’Etat Français envers le droit d’asile, les populations migrantes, les restrictions illégitimes de l’accès aux cartes de séjour, particulièrement en cas de regroupement familial, ou pour les enfants scolarisés sans papier, l’atteinte grave aux libertés du Code Ceseda (entre autres le délit de solidarité pour les aidants).

Pour ma part, je suis militante de RESF depuis la création d’un collectif RESF en Saône-et-Loire fin 2005, comprenant une quarantaine d’associations et de syndicats, ainsi que de nombreux citoyens. Nous avons défendu nos premiers cas en préfecture en février 2006, et obtenu de nombreuses régularisations. Nous avons essuyé quelques échecs, dus à des arrestations et expulsions coup de poing. Le dernier en date en 2011à Montceau-les-Mines a eu un retentissement national, puisque le préfet a été désavoué dès le lendemain par le ministre et obligé de délivrer immédiatement une carte d’étudiant et un ticket de retour au jeune lycéen. Nous organisons des soirées de soutien pour assurer le financement de nos actions. Nous avons développé sur les villes du département des cercles de silence mensuels. Je participe aux réunions de défense de cas en préfecture, et dans la mesure de mes disponibilités, au cercle de silence de Mâcon, le 1er samedi de chaque mois.

Bien entendu, je réponds oui aux 7 questions posées dans votre questionnaire.

Texte du soutien, sous PDF : Résolution de soutienBourgogne

Ci-joint, la photo de la manifestation « la solidarité n’est pas un délit » rassemblant 200 personnes à Mâcon le 8/04/09, comme dans d’autres villes de France.