La nature, sa place dans la ville ! soirée débat Eybens mercredi 23 mai -20h

soirée débat avec les candidates

Invité : Jean Paul BIESSY formateur

Peut-on rendre compatible

la ville et la nature ?

 

 

 

Nature et Ville – Nature et ville, deux mots qui étonnent !

Et c’est bon signe !

C’est l’indication que quelque chose est en train de se produire, que la Ville peut être regardée comme un espace riche d’une biodiversité à découvrir.

Besoins de nature

En France, chaque année, 60 000 hectares sont recouverts par le bâti urbain, les infrastructures routières et autres aménagements. C’est l’équivalent de la superficie d’un département tous les dix ans, qui est converti en zone artificielle. Pour lutter contre cette urbanisation galopante, la tendance est à la densification des villes. Dans le même temps les citadins revendiquent de plus en plus de nature dans la ville. Les citadins sont de plus en plus nombreux à refuser le minéral, à souhaiter vivre dans une ville plus verte, où la biodiversité aurait toute sa place. La ville est aussi un milieu de vie, pas seulement pour les hommes, qui ont de tous temps apporté plantes et animaux avec eux, volontairement ou pas.

La ville, réserve de Nature ?

La nature en ville, c’est la pluie, le soleil, les arbres, c’est l’eau, c’est l’humain. Ce sont aussi les jardins, les arbres et les espaces verts aménagés. Mais la ville est également habitée de quantité d’oiseaux, de mammifères, de reptiles, d’amphibiens, d’insectes et autres araignées. Il y a donc bien une biodiversité urbaine, plus riche qu’on ne le croit habituellement, car elle est discrète. Comment la préserver ?

Mesure phare du Grenelle de l’environnement, l’établissement de « trames vertes urbaines » doit permettre de recréer des corridors naturels. Les voies ferrées, les berges des cours d’eau, une succession de jardins ou des toits végétalisés peuvent former autant de corridors pour la faune et la flore et permettre aux espèces de circuler et d’interagir. Bien entendu l’établissement de ces « trames vertes » nécessite une réflexion globale et une collaboration entre urbanistes, biologistes, services municipaux et habitants.

Il y a, en ville, des enjeux importants pour notre planète, parce que les humains y vivent et que ce sont eux qu’il faut convaincre si l’on peut développer des stratégies efficaces de protection de la biodiversité.

La ville pourrait être le lieu de ce défi et de cette réconciliation !

 

Un lien intéressant

 

 

 

 

Eybens – Maison des associations 

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