Hémicycle, Strasbourg, le 12 mars 2013 :
“Le compte n’y est pas ! La nouvelle PAC ne changera pas les grandes orientations de notre agriculture, néfaste pour nos territoires et les générations futures.
Elue du Sud Ouest, nous faisons face à des problèmes aigus de pollution de l’eau par les nitrates et les pesticides, au point que la France a été rappelée à l’ordre par la Commission européenne pour ses taux de nitrates dans les cours d’eau du Lot et Garonne et des Pyrénées Atlantiques, due en grande partie à la monoculture de maïs.
Très consommatrice d’eau et très demandeuse de pesticides, cette monoculture est encouragée par les réformes successives de la PAC, depuis 1992.
Sans une rotation des cultures, sans respect des directives sur l’eau et les pesticides, sans arrêt des OGM et sans plafonnement des aides, la monoculture persistera.
Le Parlement européen a pour la première fois son mot à dire.
Combien de temps va-t-on encore subventionner les épidémies modernes liées à une agriculture qui se soucie plus de son bilan comptable que de la santé de nos enfants ?”