C’était calme, le week end de l’Ascension, même pour les politiques. Très peu de manifestations et le souhait pour chacun de passer un peu de temps avec les siens.
J’ai eu envie, moi aussi, d’un moment de détente et j’ai choisi d’aller me promener à pied à Saint Julien, avec ma fille et mon directeur de campagne, sans tracts, sans affiches, juste pour le plaisir.
Et je n’ai pas été déçue, déambuler dans les ruelles, respirer les parfums du printemps, monter, descendre les escaliers pour jouir d’une vue, à chaque fois un peu différente : les collines boisées à ma gauche, les Caillols en contre bas et dans le lointain, la vallée de l’Huveaune et les montagnes. Je ne suis pas sûre que la mer me manquait. La Provence me suffisait.
Laurence Vichnievsky