Jeudi 24 mai, 7h30 : gare de la Pomme, accompagnée de Stanislas, mon suppléant, de plusieurs militants et de Jean-Yves Petit, vice-président du Conseil régional en charge des transports.
7h30, déjà des bouchons pour accéder au centre ville et inversement !
7h30, les ouvriers qui construisent la 3e voie ferrée sont déjà à pied d’œuvre.
7h30, les usagers arrivent peu à peu, et les quais s’animent: ce n’est pas la foule mais je ne parviens même pas à échanger avec chacun d’eux tant ils ont à dire sur le train, pas toujours au rendez-vous, sur le train qui leur fera défaut dans l’année à venir à cause des travaux, sur le train dont ils ne peuvent se passer.
Un train à 7h48, un autre à 8h16, un troisième à 8h38…
Arriveront-ils à l’heure ? Ne seront-ils pas supprimés ? Chacun sait le quotidien des usagers des trains : le plaisir de ne pas prendre sa voiture, de pouvoir lire son journal, mais aussi des dysfonctionnements trop nombreux.
Ce jeudi, aucun problème! Bonne humeur sur le quai où nous répondons avec Jean-Yves aux interrogations des usagers. Nous parlons de notre vision des transports de demain.
Les transports sont une de mes quatre priorités pour la 1ère circonscription. Sans transport efficace, pas de mobilité et pas d’emploi durable. Or les quartiers Est de Marseille sont encore trop mal desservis. Et pourtant nous avons le tramway jusqu’aux Caillols, le métro jusqu’à la Fourragère, les gares de La Pomme et de Saint-Marcel, entre Marseille et Aubagne. Mais ce n’est pas suffisant.
A la Pomme, sauf à quelques horaires dits de pointe, les arrêts des trains sont rares. Mais d’ici 2014, grâce à la construction de la 3e voie ferrée, les trains seront plus rapides et plus fréquents entre Marseille et Aubagne. Ce n’est qu’un début.
Quels doivent être aujourd’hui les projets prioritaires : prolonger le tram ? créer une ligne RER Marseille-Saint-Charles/Aubagne (trains rapides et à heure régulière) ? assurer la desserte de la Barasse ? Je souhaite consulter les habitants de notre circonscription pour qu’ils participent à la décision.
Laurence Vichnievsky