Trop d’évènements ces derniers jours pour un retour sur blog quotidien.
Beaucoup de rencontres après le temps politique fort du petit déjeuner avec Dany.
Et d’abord, direction le CIQ de Saint-Menet
SI les comités d’intérêt de quartier ne sont pas spécifiques à Marseille, leur impact et leur utilité sociale sont ici bien plus grands qu’ailleurs. Est-ce en raison de leur ancienneté ? Certains d’entre eux datent de la fin du XIXème. En tout cas pour la Confédération générale des CIQ de Marseille et des communes environnantes : 19 fédérations composées de 260 comités comprenant 110.000 adhérents, ce n’est pas rien !
Et celui de Saint-Menet compte. Heureusement, il est là, coincé entre l’autoroute, une voie très circulante et des « petites surfaces » Installé dans une ancienne école, il parvient à faire revenir les enfants dans ces lieux qui accueillent désormais différentes activités sportives, musicales et aussi les fêtes d’anniversaire des uns, les soirées des jeunes, bref, le CIQ fait vivre le quartier.
Echanges nourris avec ses responsables sur le PLU (plan local d’urbanisme) sur la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité : quel rôle à l’avenir pour le CIQ dans l’élaboration des politiques publiques locales ? Comment résister à l’appétit des promoteurs ?
Mais ils résistent mes trois interlocuteurs, ils résistent bien, et malgré un peu de désespérance que je sens parfois pointer, le goût du quartier, ancien village, la volonté de préserver le sens d’un territoire et la satisfaction de voir vivre la structure qu’ils animent l’emportent. Merci à eux.
Le lendemain, rendez-vous au club de boules de la Grande Bastide
Quel bon moment ! Il arrivait à point ce moment de détente, au terme d’une journée vraiment chaude, presque dans tous les sens du terme. Matinée de tractage à Saint-Barnabé et échanges parfois un peu tendus avec les autres candidats, bref… interview dans l’après-midi sur Radio Gazelle, 45mns de concentration sur les enjeux de ces élections législatives, ouf, on m’attend avenue Saint Jean du Désert au club de boules.
Mon directeur de campagne est déjà en train de jouer, il y a pris goût, il faut dire qu’il a la chance du débutant et que ses premiers lancers sont plutôt encourageants. Pour ce qui me concerne, c’est assez nul mais ça m’est égal parce que j’ai envie de revenir et que j’ai assez envie d’adhérer. Beau terrain, bien situé, ombragé, entretenu. Ambiance détendue mais vivante. Accueil très chaleureux des responsables du club qui m’initient à l’histoire de ce lieu pour l’aménagement duquel il a fallu se battre et pour le maintien duquel il faut encore donner beaucoup de soi. Halte apaisante, on décompresse, on retrouve quelques amis proches, on fait une partie avant de rentrer à la maison.
Entre vie professionnelle et vie de famille, la possibilité de se ressourcer en pratiquant une activité ancrée en Provence même si les performances des clubs du nord nous alertent sur la nécessité de ne pas nous endormir !
Vendredi, c’était la fête des voisins à la Valbarelle et à Michelis
Lorsque c’est la fête et que tout se passe bien, il n’y a rien d’autre à restituer que le plaisir d’un échange avec les habitants. Ce fut le cas à la Valbarelle où j’ai pu repérer le magnifique espace terrasse sur lequel doit très prochainement se concrétiser le projet des jardins partagés de la cité. L’impatience est à la hauteur de l’utilité et du plaisir qui seront retirés d’une telle initiative.
Il suffit de voir les jardins partagés de Michelis, tout récents, et de discuter avec les jeunes et moins jeune jardiniers pour s’en convaincre. Certes, les parcelles seront très petites et mon suppléant, architecte paysagiste, s’en inquiète tout en suggérant le regroupement de plusieurs familles sur une parcelle plus grande de manière à faciliter la culture d’un potager susceptible de fournir des légumes en quantité suffisante pour un complément équilibré et appréciable de l’alimentation quotidienne.
Coucher de soleil entre montagne et jardins, ces cités ne sont pas comme les autres.
Samedi à Saint Marcel pour la grande vente organisée par les compagnons d’Emmaus
Le 11ème arrondissement de Marseille peut être fière d’accueillir sur son ressort une importante communauté d’Emmaus puisqu’elle compte 35 compagnons.
Comment ne pas être sensible, en tant qu’écologiste, aux valeurs portées par cette communauté : accueil, travail, solidarité : chaque compagnon, le plus souvent exclu de tous nos circuits institutionnels à son arrivée, retrouvant sa dignité par le travail et subvenant ainsi à ses besoins et à ceux de la communauté.
Sensible aussi au travail de cette communauté qui récupère avant tout, pour ne pas gaspiller : meubles, objets de toute nature, vêtements…. Afin de donner une seconde vie à des objets utiles ou ludiques que chacun peut acquérir pour un prix modique.
Samedi 2 juin, c’était la plage à Saint Marcel : une tonne de sable sur les bords de l’Huveaune avec palmes, parasols et chaises longues : on va se baigner ?
On va se baigner en prenant sa bicyclette dimanche pour la fête du vélo à Marseille
Laurence Vichnievsky