Oui au train, Non à la LGV ! aux grands projets et endettements inutiles


Je tiens à renouveler clairement notre opposition aux projets de Ligne à Grande Vitesse qui s’inscrivent dans un ensemble de Grands Travaux anachroniques dans le contexte économique et écologique actuel.
Nos élus dans les différences instances nationales et locales n’ont de cesse de rappeler que l’heure n’est plus à la course effrénée vers plus de vitesse, plus de consommation…
Il est urgent d’apprendre à s’endetter dans l’intérêt général et non pour verser des dividendes supplémentaires à des actionnaires « surgavés ».
Ainsi les élus EELV au conseil régional, opposés à ce projet depuis son origine, ont voté contre la délibération pour l’assistance et le conseil financier du conseil régional dans le cadre du suivi de la convention de financement et de la concession Tours – Bordeaux en 2011, contre.les lignes budgétaires portant sur la LGV dans le budget primitif 2012 de la région. Ils ont d’ailleurs publié un manifeste avec les députés européens du Sud Ouest et les élus des régions Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charentes, où sont résumées nos positions sur les LGV.
Les candidats EELV aux législatives se retrouvent dans ces positions d’autant plus qu’elles sont corroborées par les résultats de l’étude du cabinet Claraco, commandée par Alternative LGV 47.

Les conclusions de cette étude prouvent qu’il est possible, en modernisant la voie existante, d’améliorer la desserte locale, la rapidité, la sécurité et la protection sonore des riverains pour un coût équivalent à 1/3 du coût d’une ligne nouvelle !

Même le président de la SNCF, M Guillaume Pepy nous a apporté son soutien en rappelant, lors de son intervention en réunion de l’Association des Maires de France, qu’ « un kilomètre de voie TGV nouvelle coûte entre 20 et 30 millions d’euros là où un km de rénovation de voie coûte un million. »
et en y assurant que sa priorité était la rénovation du réseau existant.
Nous pouvons encore nous appuyer sur le travail d’une universitaire, Mme Delaplace, et de son équipe de l’Université Reims Champagne Ardennes qui affirme qu’il n’y a aucune corrélation entre LGV et dynamisme d’un territoire. Travail que ne contredit pas le rapport du ministère de l’écologie et de l’environnement du précédent gouvernement sur l’impact d’une gare TGV, commençant par cette phrase : « Il n’y a pas de relation automatique de type « cause à effet » entre présence d’un grand équipement de transport et développement régional ».

C’est pourquoi, conscients de l’impact environnemental et humain de ce projet pharaonique, forts de tous ces arguments en faveur de notre positionnement, nous veillerons à ce que le mythe de la croissance et du toujours plus ne l’emporte pas sur le réalisme économique et écologique et nous agirons pour l’aménagement et la rénovation des lignes existantes qui sont pour nous la seule solution réaliste et bénéfique pour la population et pour la planète.

Vous pouvez donc compter sur les candidats EE-LV pour porter ces positions s’ils sont élus à l’assemblée nationale.
Les conclusions de cette étude prouvent qu’il est possible, en modernisant la voie existante, d’améliorer la desserte locale, la rapidité, la sécurité et la protection sonore des riverains pour un coût équivalent à 1/3 du coût d’une ligne nouvelle !

Même le président de la SNCF, M Guillaume Pepy nous a apporté son soutien en rappelant, lors de son intervention en réunion de l’Association des Maires de France, qu’ « un kilomètre de voie TGV nouvelle coûte entre 20 et 30 millions d’euros là où un km de rénovation de voie coûte un million. »
et en y assurant que sa priorité était la rénovation du réseau existant.
Nous pouvons encore nous appuyer sur le travail d’une universitaire, Mme Delaplace, et de son équipe de l’Université Reims Champagne Ardennes qui affirme qu’il n’y a aucune corrélation entre LGV et dynamisme d’un territoire. Travail que ne contredit pas le rapport du ministère de l’écologie et de l’environnement du précédent gouvernement sur l’impact d’une gare TGV, commençant par cette phrase : « Il n’y a pas de relation automatique de type « cause à effet » entre présence d’un grand équipement de transport et développement régional ».

C’est pourquoi, conscients de l’impact environnemental et humain de ce projet pharaonique, forts de tous ces arguments en faveur de notre positionnement, nous veillerons à ce que le mythe de la croissance et du toujours plus ne l’emporte pas sur le réalisme économique et écologique et nous agirons pour l’aménagement et la rénovation des lignes existantes qui sont pour nous la seule solution réaliste et bénéfique pour la population et pour la planète.