Peut-on être un bon Député si on cumule ?

Le parti dont je suis issu, Europe Écologie – Les Verts, est bien connu pour son combat contre le cumul des mandats, que ce soit dans le nombre simultané comme sur la durée.

Cette position n’est pas une vaine promesse électorale, puisqu’au sein d’EELV existe, dans nos statuts, une règle interdisant le cumul .

En effet, le cumul crée des baronnies, installe des personnes, souvent des hommes, dans la détention de tous les pouvoirs en une seule main.

En cumulant les responsabilités et les casquettes, un politique ne se rend pas bien compte de la réalité, car pour mener à bien et rendre possible une réelle amélioration, il faut s’investir et y consacrer du temps. Je m’inscris pour ma part entièrement dans cette lignée d’hommes politiques qui se consacrent uniquement à leur mandat.

Voilà pourquoi, je m’engage à ne me consacrer qu’à ce mandat de Député et démissionner de mes autres mandats. Je mettrai en gérance ma société afin de me dégager de mes fonctions professionnelles de chef d’entreprise.

Je ferai des propositions innovantes pour mieux comprendre les difficultés du quotidien de chacun : je ne me contenterai pas d’une permanence institutionnelle, et je m’attacherai à tenir des permanences « hors les murs », en me rendant, sur l’ensemble de la circonscription, alternativement dans différents rendez-vous habituels des principales associations ou structures publiques. Je chercherai aussi à instituer dans chaque secteur un référent susceptible de me faire remonter quotidiennement les problèmes locaux.

Pour être efficace, à l’écoute et sur le terrain, pour ne pas risquer de prendre des décisions en étant à la fois juge et partie, pour ne pas risquer les conflits d’intérêts.

Il est impossible d’être à la fois député, conseiller d’agglomération, 1er adjoint d’une mairie de grande ville, président de la principale société d’aménagement et de l’office public de logement social, si on désire faire un bon travail.