Inégalités : une exigence de cohésion sociale

Quand la vie devient plus difficile, il faut être solidaire. Mais l’effort demandé à ceux qui ont un emploi n’est possible que dans la justice et l’égalité. Or, depuis dix ans, les inégalités ont augmenté : les riches sont devenus plus riches, les pauvres sont devenus plus pauvres encore. Pour la majorité des salariés, le pouvoir d’achat a stagné. Le risque du repli sur soi, sur la famille ou la communauté risque de mettre à mal notre système de solidarité et d’intégration républicaine. Il nous faut réagir très fortement à travers les priorités suivantes :

  • Préserver le pouvoir d’achat minimum en plafonnant les prix de l’électricité, de l’eau, de l’essence pour la part qui est indispensable chaque mois.
  • Replacer l’effort de solidarité au cÅ“ur d’une société apaisée, respectueuse des individus, intransigeante vis-à-vis des abus, du racisme, des communautarismes.
  • Rendre le mariage et l’adoption possible pour tous.
  • Lutter contre toutes les formes de discriminations, liées aux origines, au genre, aux orientations sexuelles, au handicap.
  •  Accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.
  •  Appliquer réellement la loi de 2006 sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
  • Renégocier la loi sur les retraites, en tenant compte, dans la justice, de la pénibilité de certains métiers et du rôle des femmes dans l’éducation des enfants. Assurer des retraites décentes pour tous.
  • Considérer les personnes en situation de handicap comme des citoyens à part entière.

 

En mai 2007, Nicolas Sarkozy s’était engagé à légaliser une « union civile » pour les gays. Cinq ans plus tard, il ne s’y déclare « plus favorable ».

Depuis quinze ans, la droite ne cesse de se contredire sur le droit de vote des étrangers aux élections locales par, entre autres, les déclarations du même Nicolas Sarkozy.

Jean-François Copé a déclaré ces derniers jours qu’il préférait payer les amendes prévues par la loi (4 millions d’Euros) plutôt que de respecter la parité.

Instabilités de valeurs, politique de l’instant présent sans vision d’avenir, opportunisme de circonstance : est-il possible que ces députés de la droite, installés, aux promesses bien changeantes puissent combattre les inégalités présentes dans notre société ?

La majorité présidentielle veut s’engager sur ces sujets : voilà pourquoi il est essentiel de donner au Gouvernement une majorité d’accompagnement au Parlement afin de combattre les inégalités constatées par toutes et tous.