Les mobilisations contre Vladimir Poutine sont violemment réprimées en Russie. Deux membres présumés du groupe de punk féministe « Pussy Riot » risquent 7 ans de prison. EELV appelle à la mobilisation pour leur libération.
Maria Alekhina et Nadezhda Tolokonnikova sont deux jeunes femmes russes, militantes féministes, LGBT et écologistes. Elles ont notamment participé à la mobilisation pour sauver la forêt de Khimki près de Moscou.
Le 4 mars dernier, jour de l’élection présidentielle en Russie, elles ont été arrêtées en lien avec l’activité du groupe punk-féministe « Pussy Riot » connu pour ses activités militantes contre le régime de Vladimir Poutine.
Après un procès sommaire organisé le 5 mars, un tribunal de Moscou a ordonné leur maintien en détention jusqu’au 24 avril. Elles risquent jusqu’à 7 ans de prison ferme pour hooliganisme, alors qu’aucune preuve ne confirme l’illégalité de leurs activités. Elles ont chacune un enfant en bas âge (4 et 5 ans) et ont entamé depuis plusieurs jours une grève de la faim.
Compte tenu de l’absence totale de preuve, EELV dénonce le caractère arbitraire de cette décision qui n’a pour seul but que d’empêcher toute contestation du régime de Poutine en Russie. La liberté d’expression et de manifestation doit être respectée par le pouvoir russe. EELV exige la libération immédiate de Maria Alekhina et Nadezhda Tolokonnikova et appelle à la mobilisation pour leur assurer le plus large soutien possible.
Pascal DURAND,
Porte-parole
Europe Écologie-Les Verts