L’avantage de faire une campagne électorale, à défaut de savoir ce que les gens vont voter, c’est de savoir ce qu’ils pensent de la politique au moment où on leur parle. Et les commentaires et réponses sont souvent assez désabusés, ou insouciants.
Dernièrement, au delà des « non j’ai déjà » en réponse à un tract tendu, souvent le commentaire est du genre « on a déjà voté » pour signifier que l’important c’est la présidentielle.
Oui, l’élection présidentielle était importante, pour changer de président !
Cela nous amène au second commentaire souvent entendu : » c’est fait, on l’a eu ! »
Et après…
Si après on ne refait pas le vote, pour confirmer le choix, alors on conforte la droite pour gérer les affaires, mais avec un président de gauche. Autrement dit, on passe de l’hyperprésident qui fait tout à un président qui ne pourra rien faire du tout. Mais on garde la même politique, les même ministres qu’avant le 6 mai, les même dérives et tout ce qui va avec.
Question aux lorrains : on renvoie Aurélie Filippetti chez elle pour revenir à Nadine Morano ?
La réponse semble évidente, et pour cela il faut aller voter, tous, pour confirmer le choix de la présidentielle et envoyer un député écologiste et/ou socialiste à l’assemblée. Et à tous ceux qui croient que le travail est fait depuis le 6 mai, je dis simplement qu’il faut encore passer les deux dernières couches de finition. Les 10 et 17 juin, votez Gilles BILOT, Joëlle BRALLET suppléante.
Aucune voix ne doit manquer à la gauche le 10 juin prochain et nous devons tous aller voter.
L’abstention, c’est une chance de moins pour François HOLLANDE et pour la nouvelle majorité présidentielle.
