Merci à tous ceux qui ont porté leur voix sur notre candidature.

Un merci plus particuliers aux militants socialistes qui ont respecté l’accord et voté pour le candidat investi par le PS. Vous avez été nombreux (plusieurs dizaines) à nous apporter des messages de soutien, preuve que les ponts ne sont pas rompus et qu’un avenir de travail en commun est possible.

Ca n’a pas suffit, mais la tâche était rude et les obstacles nombreux. Vous aurez compris que la candidature dissidente nous a « plombé » tant la campagne que le résultats.

Des hommes n’ont pas été honnêtes et n’ont pas respecté les engagements de leur parti politique. Pour moi, pour nous, ils ne sont pas dignes de confiance et vous comprendrez que nous ne pouvons ni soutenir ni appeler à voter pour ceux qui ont renié la signature de leur secrétaire générale et ont trahi la confiance réciproque qui devait prévaloir pour ce scrutin.

Voici un mois, Jean Pierre MOINAUX écrivait aux socialistes d’Epinal : « les résultats du 1er tour de la présidentielle rendent possible une victoire qui reviendrait  aux socialistes (ndlr : spinaliens) et à eux seuls, pour leur magnifique travail collectif. Nous ne voulons pas qu’elle puisse être compromise par d’autres. »

Nous prenons acte. EELV n’entend pas compromettre la victoire en intervenant sur la première circonscription à l’occasion du second tour. La victoire, comme l’échec, appartiendra aux hommes qui ont choisi de ne pas partager avec d’autres composantes de la gauche. Nous ne revendiquerons rien en cas de victoire, mais nous ne serons pas non plus comptables d’une éventuelle défaite.

Encore merci à tous ceux qui ont porté leur voix sur notre candidature.

Je terminerai en évoquant le vote sur la commune de Villoncourt. Nous y arrivons en tête avec près du tiers des voix, devant le front national et l’UMP chacun à 1/4 des voix. Ceci est la preuve de l’inquiétude de la population quant à son avenir et à l’avenir de son environnement. Nous sommes et nous serons toujours aux côtés des populations contre les pollueurs qui veulent nous empoisonner. Le combat continue !

A très bientôt, votre candidat Gilles BILOT

Mais cette élection où je me présente me fait revoir mon avis. Il y a effectivement des votes et des candidats « inutiles ». Inutiles car ils n’offrent pas d’alternative politique et troublent le jeu. Vous comprendrez bien que je veux ici évoquer les candidatures dissidentes.

Le Parti Socialiste et Europe Ecologie Les Verts ont choisi de présenter environ 150 candidatures communes en France. Parmi ces candidatures, la mienne sur Epinal. Ce sont des candidatures de rassemblement, décidées il y a plus de 6 mois, par le niveau national, dans le cadre d’élections nationales.

Mais des militants locaux n’ont jamais accepté ce choix, et l’ont combattu. Avec un argument simple : pas question de laisser « des autres » récolter les fruits de la victoire de François Hollande le 6 mai dernier. Donc pour eux, pas question de partager. Alors que le partage est une des valeurs les plus symbolique de la gauche.

Et que dire de la confiance. Un dissident se présente en ne respectant pas l’accord signé par le parti dont il était militant, et il veut qu’on lui fasse confiance et qu’on vote pour lui alors qu’il ne respecte pas les engagements. Bizarre, bizarre. Peut-on faire confiance et voter pour quelqu’un qui trahi la parole donnée ?

La seule et unique candidature de rassemblement à gauche est celle qui se présente sous les couleurs du PS et d’EELV, et sous le titre de « Majorité Présidentielle avec François Hollande ». C’est la mienne. J’ai le soutien des partis et du président pour ce scrutin sur la première circonscription des Vosges.

La seule façon de battre le candidat UMP sortant comptable du bilan catastrophique de Nicolas Sarkozy, c’est de voter « utile » pour cette candidature, la mienne. Toute voix qui se portera sur le candidat dissident sera une voix perdue pour la gauche et pour François Hollande.

Dimanche, votez pour le candidat de rassemblement de la gauche, votez Gilles BILOT.

Précision : Les voix qui se porteront sur les autres candidats de gauche (Front de gauche, NPA et LO) et aussi de droite sont des votes utiles pour exprimer les voeux de tous les électeurs quant à d’autres choix de société.

En juin 1992, la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement se déroulait à Rio de Janeiro (Brésil). Vingt ans plus tard, un nouveau sommet appelé Rio+20 réunira du 20 au 22 juin prochains 120 chefs d’État et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande.

L’objectif, a priori simple, est de constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons. Car nos modes de développement continuent de détruire l’ensemble du vivant et hypothèquent d’ores et déjà la possibilité même de survie des générations futures.

À l’approche de ce rendez-vous fondamental pour notre avenir à tous, Europe Écologie Les Verts tient à rappeler ses positions ambitieuses mais nécessaires pour que Rio+20 ne soit pas un sommet international de plus se contentant de vœux pieux.

C’est pourquoi j’ai signé le Pacte Rio+20 d’EELV et les huit engagements qu’il contient :

1 – Que des objectifs clairs à l’horizon 2022 (et non 2030) soient fixés lors de ce sommet, pour le développement d’une économie verte qui sache dépasser la seule idéologie de la croissance et du profit financier, et que ces objectifs soient assortis d’engagements contraignants
2 – Que les investissements effectués par la Banque mondiale et les autres fonds internationaux intègrent des objectifs d’éco-conditionnalité, de relocalisation d’activités, de circuits de proximité de distribution et diffusion, de souveraineté alimentaire, de pratiques agro-écologiques, ou encore de développement de la sobriété énergétique et des énergies renouvelables
3 – Qu’un statut juridique pour les biens publics mondiaux et biens communs soit créé
4 – Qu’une fiscalité environnementale soit développée et portée par l’ensemble des pays sur la planète
5 – Qu’une partie des recettes liées à la taxation sur les flux financiers soit dédiée à un fonds environnemental, notamment de protection de la biodiversité dans les pays du Sud
6 – Que soit mise en place une gouvernance démocratique à travers la création d’une Organisation mondiale de l’environnement sous l’égide des Nations unies dont les décisions soient opposables à l’OMC, au FMI et à la Banque mondiale afin d’influer sur le commerce mondial
7 – Que l’effectivité de ce droit soit assurée par un Tribunal international de justice climatique fonctionnant sur le modèle de la Cour de La Haye, avec un corpus juridique intégrant une clause de la nation la plus favorisée en termes environnementaux
8 – Que la Convention de Genève relative au statut de réfugié de 1951 soit élargie à un statut des migrants climatiques via la définition d’un droit d’asile environnemental.

Nous avons rendez-vous à Rio avec les générations futures et la communauté internationale ne peut pas se permettre de manquer ce sommet. Des représentants d’EELV seront donc présents tout au long des négociations pour porter ce message ambitieux.

J’ai signé ce Pacte pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, pour la survie de la biodiversité et de l’ensemble du vivant sont des priorités fondamentales, et qu’elles passent par une volonté politique forte lors de Rio+20.

Je vous invite, vous aussi, à signer le Pacte « Rio+20, le futur que nous voulons vraiment ! » d’EELV, en vous rendant sur rio20.eelv.fr !

Pour plus d’informations :
> Le site officiel d’EELV pour le sommet Rio+20
> Rio+20 : priorité des Verts pour le Sommet de la Terre

D’abord, le contenu intérieur du dernier tract de campagne sur les dossiers locaux. Puis une fiche spéciale pour la forêt… ma passion.

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J-2, Fiche n°11 : les dossiers locaux

L’emploi

Aujourd’hui, de nombreux candidats plaident pour “LA” ré-industrialisation des Vosges. Et de tenter de faire venir des entreprises sur leur territoires. Bilan : les usines continuent à fermer, les zones nouvelles sont vides ou se ponctionnent les entreprises entre-elles, l’emploi n’est pas au rendez-vous.

Pour exemple : le projet Pollmeier à Nomexy. Ce projet porté par le député sortant aurait eu pour conséquence de condamner de nombreuses scieries vosgiennes à fermer, la matière première étant absorbée par le plus « gros ». Et il a coulé avant même sa mise en oeuvre. Idem Damblain.

Je m’engage à tout faire pour d’abord maintenir l’emploi existant, et à aider prioritairement les créations de petites ou moyennes entreprises de proximité, non délocalisables. L’emploi industriel est un plus, mais il est aujourd’hui trop aléatoire pour être le seul objectif.

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Villoncourt

Sur ce dossier, soutenu par le député sortant, il faut faire la lumière sur les erreurs et les mensonges. On ne peut pas accepter l’enfouissement d’ordures dans une nappe phréatique : c’est la pollution assurée. Les intérêts des lobbies sont passés avant la santé des vosgiens.

Je promets d’aider à faire la lumière sur tout cela dès mon élection, et à faire stopper la décharge si la porosité de la barrière passive d’argile est confirmée (si le sol n’est pas étanche).

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La route Epinal St Dié

Fer de lance actuel du président UMP du conseil général, ce projet pharaonique et inutile a le soutien tant du conseiller général de Epinal-Est que du député sortant.

On ne règle pas des problèmes de sortie de ville en construisant une nouvelle route. D’autres routes vosgiennes sont bien plus fréquentées et bien plus dangereuses, il serait temps qu’une autorité supérieure réexamine ce dossier avec du recul et en posant les vrais enjeux.

Il ne sera pas question pour moi de laisser faire cette route n’importe comment, je m’engage à peser pour faire reprendre et revoir le dossier, et faire respecter l’intérêt des citoyens.

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Le cumul des mandats

Un dossier national qui résonne fort dans les Vosges. Trois députés UMP sur 4 sont maire d’une grande ville, conseiller général ou conseiller régional. Les deux sénateurs sont aussi président et vice-président du conseil général, et on ne compte plus les conseillers généraux qui sont aussi maires et plus si affinités. Ces situations de cumul n’aident pas au renouvellement des élus, il n’est qu’à voir comment les quatre députés sortants se sont autoproclamés candidats à leur propre succession. L’un brigue un cinquième mandat, est-ce normal ? Sont-ils députés à vie ?

Je ne suis pas et ne serai pas cumular, à l’inverse de bien des députés vosgiens actuels.

Et je m’engage à tout faire pour faire aboutir la parité en politique et ailleurs !

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La forêt (voir fiche bonus)

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J-2, Fiche bonus : La forêt

La forêt

Un sujet qui tient à cœur au garde forestier que je suis. La forêt est emblématique de notre département. Principalement publique, elle est grandement gérée par l’ONF. Il sera temps, pour ce service public, de retrouver les moyens tant humains que financiers pour exercer correctement ses missions. Et il sera temps de ne pas laisser faire n’importe quel projet industriel sans avoir auparavant étudié la ressource disponible. Aujourd’hui, tous les projets bois-énergie de Lorraine absorberaient plus que la production actuelle.

Pour les projets de ce type, je ne veux pas d’engagement sans études d’impacts écologiques et sociaux à l’échelle du département, au minimum.

Et pour les services publics, un poste de fonctionnaire en moins, c’est un jeune de plus qui n’a pas de travail, c’est un chômeur de plus. Je m’engage à agir pour stopper ces suppressions d’emplois (non remplacement de 1 départ sur 2).

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Aujourd’hui, la forêt, les espaces naturels et toutes les formes de milieux sensibles sont menacés tant par l’activité humaine passée que par des projets non maîtrisés.

Entre les projets de centrales « biomasse » ou autres, les extensions urbaines dévoreuses d’espace, les projets d’aménagements touristiques et tout simplement l’activité humaine, la forêt est en danger. Ce n’est pas simplement une usine à fournir du bois à l’industrie comme le voudraient certains.

Les ressources forestières ne sont pas inépuisables, elles sont déjà exploitées à leur optimum. En demander plus, c’est mettre tout l’équilibre écologique en danger.

Nous avons besoin de la forêt, les enfants de nos enfants aussi, protégeons là.

Une quatrième commission européenne s’oppose à ACTA !

Après les avis défavorables de trois commissions du Parlement européen le 31 mai dernier (commissions de l’Industrie, des Affaires juridiques et des Affaires intérieures du Parlement européen), la commission du Développement à son tour se prononçait contre l’adoption du traité le 4 juin dernier.

Europe Écologie Les Verts remercie et félicite les député-e-s membres des Verts/ALE, à l’écoute de leurs citoyens et garants de leurs libertés et de leurs droits, qui au sein des commissions, oeuvrent à empêcher la ratification de ce traité.

Le combat n’est pas encore terminé. Le 19 juin prochain, la commission Pétitions devra se prononcer sur la pétition anti-ACTA signée par près de trois millions d’Européens, puis le 21 juin, ce sera au tour de l’importante commission du Commerce international de rendre son avis, avant le vote final le 3 juillet en séance plénière du Parlement.

EELV reste mobilisé et appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le peuvent à participer aux manifestations anti-ACTA qui auront lieu partout en Europe le 9 juin 2012.

Nos droits fondamentaux et nos libertés ne doivent pas être le prix à payer pour que quelques acteurs privés voient leurs intérêts financiers préservés !

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J-5, Fiche n°8 : La sixième république

L’organisation de la vie politique au sein de la cinquième république marque le pas. C’est peut-être dû à l’usure du temps, mais c’est aussi l’effet du régime présidentiel et de la surexposition et de l’hyperactivité du président précédent. Son attitude a sonné le glas d’un fonctionnement que l’on voudrait voir changer.

Il faut refonder l’organisation de la vie politique en France. On ne peut plus accepter que 2000/3000 personnes concentrent entre leurs mains tous les pouvoirs, tout le temps, sans aucun partage. La politique étant l’affaire de tous, tous doivent pouvoir y participer. D’abord en partageant avec la règle absolue du non-cumul des mandats, dans l’espace et dans le temps.

Ce devait en être fini des Député/Maire, Sénateur/Président de région ou Maire de grande ville/Président de conseil général. Nous nous engageons à mettre fin au cumul le plus rapidement possible, en révisant les lois pour cela.

Il faut une représentation de toutes les composantes de la société. La prédominance du scrutin uninominal à deux tours favorise la concentration et le non renouvellement des instances. Nous prônons et nous voulons un maximum de représentation à la proportionnelle, avec prime de 25 % à la majorité pour assurer la stabilité des institutions locales.

Cette représentation de toutes les composantes vaut aussi pour une parité effective de résultat. Il n’est plus question de présenter les femmes sur des élections « perdues d’avance » pour n’avoir au final presque que des hommes élus. Chaque parti devra avoir au minimum 40% de femmes élues dans chaque assemblée, après avoir présenté des candidatures à parité égale.

Enfin le rôle du président sera réduit dans le cadre d’une république parlementaire. Il ne bénéficiera plus de l’immunité civile et pénale, devra être le garant des exigences à long terme, et le défenseur de l’indépendance de la justice et des droits fondamentaux.

En trois idées : non-cumul, proportionnelle, république parlementaire.

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J-4, Fiche n°9 : Logement

Le logement, comme la nourriture, fait partie des besoins fondamentaux de l’homme. Manger à sa faim et dormir à l’abri, c’est le minimum que la société puisse apporter à chacun, à tous.

Alors qu’il manque de l’ordre de 900 000 logement en France, alors que se pose de manière récurrente le grave problème de l’hébergement d’urgence, il convient de rappeler qu’un logement, c’est un droit. Et le problème ne pourra se régler qu’avec un volontarisme fort, avec des mesures de coercition sur les logements vides et leurs propriétaires, avec beaucoup d’argent. Cet argent, il va falloir le trouver car les caisses sont vide. Et nous ne pourrons nous contenter des même vieilles recettes qui ne marchent pas type la maison à 100000 euros.

Pourquoi ? Parce que à mesures exceptionnelles, constructions exceptionnelle. Il convient de sortir du dogme de la maison individuelle pour tous et du dogme d’une France de propriétaires. Nous ne nous en sortirons que par la construction de logement locatifs neufs de qualité, optimisés pour les futurs occupants.

Nous devrons sortir de l’étalement urbain pavillonnaire qui mobilise des surfaces énormes et est facteur de perte de terres agricoles. Les nouvelles constructions devront être denses, proches des transports en commun, avec une forte proportion de logements sociaux.

C’est annoncé pour la relocation, mais le blocage ou l’encadrement des loyers est nécessaire et doit permettre des prix raisonnables. Que peut-on faire quand le loyer dépasse parfois 60 % des revenus du locataire ?

Pour tout cela, et plus que des changements de réglementation, c’est d’abord à un changement des mentalités qu’il faut s’attaquer. On peut vivre heureux en étant locataire, on n’a spas besoin de rester dans une maison avec 5/6 chambres quand les enfants sont partis et que toutes les chambres ou presque sont vides toute l’année.

Revoir la loi SRU, abandonner les 30% de droit à construire supplémentaires décidés n’importe comment, revoir et consolider le logement d’urgence, faire évoluer les habitudes, le dossier du logement et un domaine vaste, avec des défis importants à relever.

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J-3, Fiche n°10 : La santé

Quand on parle de la crise écologique, on sous entend souvent crise climatique, crise énergétique, crise de la biodiversité, mais il y a aussi la crise sanitaire.

Liée aux autres crises, particulièrement à la « malbouffe », aux rythmes de vie et à la vie moderne, cette crise est profonde. Et on parle alors de maladie de civilisation.

Alors oui, il va nous falloir réapprendre à mieux vivre. Mais comment ?

D’abord en favorisant l’éducation à la santé. En apprenant à mieux se nourrir, à mieux se protéger, a mieux prendre soins de soi et des autres. A ce titre, on peut citer en exemple la lutte contre le VIH (sida) qui est un éternel combat ou l’éducation est la meilleure arme pour combattre l’épidémie.

Ensuite en prenant soin de notre environnement, à la maison, au travail partout. Si par exemple les sources sont saines, on peut boire sans danger. Si tout est pollué, certains boivent quand même et tombent malades. Un environnement sain est un autre gage de bonne santé.

Enfin en se soignant autrement. Et là, c’est toute l’organisation des soins qui est à refonder. Nous sortirons de la logique de l’hôpital entreprise, nous organiserons un vrai service public de santé qui mette le patient au coeur du processus de soins, sans recherche de profit ou simplement de rentabilité à l’acte. Le médecin doit pouvoir soigner tout patient qui se présente à lui sans avoir à penser rémunération et à plus forte raison dépassement d’honoraire.

Pour cela, il convient d’expérimenter d’autres façon d’organiser tant la veille que les soins, de mieux répartir les praticiens et les infrastructures, sans concurrence public/privé et il convient aussi de sortir des pratiques imposées par les lobbies pharmaceutiques qui exercent une véritable mainmise sur toutes les infrastructures de santé.

La santé c’est l’affaire de tous, et comme l’éducation, ce n’est pas une marchandise. Au même titre que le droit à se nourrir et à se loger, le droit à l’éducation et celui à la santé sont primordiaux.

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Et rendez-vous d’ici peu pour deux fiches bonus…

Le Laboratoire de l’égalité a pour objectif de sensibiliser les décideurs publics et privés à l’égalité professionnelle et de favoriser la mise en oeuvre d’améliorations concrètes dans ce domaine. Dans cette perspective, à partir de la consultation des 600 membres du réseau, il a élaboré un Pacte pour l’égalité, destiné à interpeller les candidats aux législatives de 2012. S’ils sont éluEs, les candidatEs signataires s’engagent à améliorer la situation autour de quatre enjeux :

• Parité et accès des femmes aux responsablilités
• Égalité salariale et lutte contre la précarité
• Conciliation des temps de vie et implication des hommes
• Partage d’une culture de l’égalité

En signant le Pacte pour l’égalité, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires notions de parité et d’égalité femmes-hommes !

Et bien non, pourquoi changer une équipe et des recettes qui perdent.

Depuis maintenant 1 mois, tous les ténors de la droite sont bien incapables de proposer la moindre choses positive pour les français. Ils n’assument pas leurs erreurs (les gens n’aimaient pas Sakozy dont ils auraient sanctionné la personnalité mais ils soutiendraient son excellent bilan entend-on dire à droite). Et ils sont encore et toujours dans la riposte, cette fameuse riposte chargée de dynamiter la gauche.

Après Christine Taubira qui s’en est pris plein la figure, c’est encore une fois Cecile Duflot qui est la cible, après l’affaire de l’outrage pour être venue au conseil des ministres en jean.

(Bizarre non, deux attaques, et contre deux femmes. Nuls et machos ?)

Qu’a fait Cécile ? Elle a parlé de dépénaliser la consommation de cannabis. Et quoi de plus normal que la dirigeante d’EELV qui a inscrit cette mesure dans son programme (et dans le cadre du volet santé) s’exprime en réaffirmant les positions de son parti.

Et sur ce point, le premier ministre a bien relevé que c’est la « chef de parti » qui s’est exprimée, pas la ministre du logement.

Mais la droite qui est aux aguets de la moindre petite phrase à se mettre sous la dent s’est jeté dessus. Le figaro va même jusqu’à titrer : Après ses déclarations sur le cannabis, Duflot doit-elle démissionner du gouvernement ?

Entre les interventions à Xavier Bertrand et ce titre du figaro, nous avons tout le programme de la droite (et donc celui à Michel heinrich) pour ces législatives : rien, du vide.

Huit pages d’actualité et de dossiers : élections législatives, pouvoir d’achat, logement, Rio+20, nucléaire, culture, interviews exclusives, bons plans…

DEMAIN soir Jeudi 7 juin, de 18h00 à 19h00

vos candidats seront devant la gare d’Epinal

pour distribuer gratuitement votre Ecologie Hebdo n°2.

Venez nous retrouver, venez le chercher !  Gilles BILOT et Joëlle BRALLET

Profitez-en : Écologie Hebdo est disponible en ligne gratuitement !

Bonne lecture !

Télécharger Écologie Hebdo n°2

Écologie Hebdo n°2

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J-8, Fiche n°5 : Egalité, citoyenneté, parité

Au delà du slogan de la France qui lie fortement liberté, égalité et fraternité, le dire autrement permet de moderniser le propos.

La citoyenneté, c’est d’abord pour nous le fait de se sentir responsable des autres et devant les autres pour nos propres actes. Aujourd’hui, c’est citoyen de trier ses ordures et de respecter les règles du code de la route. Aujourd’hui, c’est citoyens de tenter de respecter de plus en plus les autres, qu’ils soient humains ou animaux. A cette citoyenneté, on peut opposer toutes les incivilités qui jalonnent effectivement la vie de tous les jours.

L’égalité, c’est celle de la révolution française, celle du fronton des mairies qui veut que tous les hommes naissent libres et égaux en droits.

Sauf que l’égalité des droits a été fortement mise à mal depuis des années avec une droite populaire qui a mené une guerre « aux autres ». Les autres ce sont les étrangers, les chômeurs, les jeunes, les handicapés…

Nous oeuvrons et nous continuerons à œuvrer pour défendre les mêmes droits pour tous, sans distinction ni de race, ni de religion, ni d’âge, ni de nationalité.

Et sans distinction de sexe.

Aujourd’hui, les femmes sont moins bien payées, moins bien reconnues, moins représentées dans de nombreux domaines où les hommes ne veulent pas partager.

La parité est et doit être notre combat de tous les jours, on ne peut accepter que la moitié de la population continue à subir la loi de l’autre moitié, ou au moins subir les vexations et attaques que l’on voit tous les jours.

Et en politique, nous demandons et oeuvrons pour une vraie parité de candidatures et d’élues. Même à EELV qui est en pointe sur le sujet, de nombreux progrès restent à faire. Aidez-nous à faire progresser la parité, partout.

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J-7, Fiche n°6 : Culture et sport

La présence sur St-Dié de l’ancien ministre « de » et tous les événements qui se profilent (imaginales, rue et compagnie…) ramènent la culture au premier plan alors que le sport spectacle se profile à l’horizon (euro de foot, tour de France et aussi à une autre échelle les JO de Londres).

Le sport, c’est en ce moment beaucoup de sport spectacle, beaucoup « d’événementiel » autour du sport, mais assez peu de pratiquants adultes.

Pour nous, le sport est avant tout un élément déterminant pour se maintenir en bonne santé, pour créer du lien social partout en France à travers les clubs et tous les bénévoles qui y consacrent une grande partie de leur vie.

Pour nous, le sport n’est pas le domaine de l’argent roi, ni des équipements hors de prix pour simplement y voir courir quelques millionnaires démotivés.

La collectivité nationale et les collectivités locales n’ont pas à soutenir et financer les équipements destinés au commerce du sport. Les moyens doivent être réservé aux citoyens, pour leur pratique et leur bien être.

La culture, c’est l’affaire de tous, même si de nombreuses personnes pensent que ce n’est pas pour eux. Entre la lecture, la musique (toutes les musiques), le théâtre, la peinture, internet ou la poterie, de très nombreuses activités peuvent se pratiquer partout, même à la maison. Encore faut-il des structures pour que les artistes puissent trouver un public, des financements, des réseaux. Et pour que les citoyens puissent pratiquer.

La culture de doit plus être réservé à des citadins chanceux, et les moyens modernes doivent permettre à tous d’y accéder. Une politique nationale et des relais régionaux, communaux ou intercommunaux doivent pouvoir permettre de faire rayonner la culture, toutes les cultures sur tout le territoire. Avec le budget nécessaire, nécessairement en hausse par rapport à son niveau actuel.

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J-6, Fiche n°7 : L’emploi

L’emploi est le premier thème, le premier dossier défendu par tous les candidats aux législatives. Normal, c’est au coeur des préoccupations de tous les français, pour eux mêmes ou pour un proche.

Pour nous, l’emploi n’est pas le dossier n°1, c’est le cœur de tous les dossiers.

Travailler tous et travailler mieux, plus qu’un slogan, une philosophie. On est de plus en plus à penser que les 32 heures, c’est pas si bête que ça. Le travail se partage pour que tout le monde en profite. La solidarité vaut aussi pour le travail. Et c’est l’occasion rêvée pour travailler mieux. Les conditions de travail se sont fortement dégradées depuis des années, sous les coups portés par les gouvernements successifs et une forte dérégulation. Redonner au droit du travail, et au code du même nom la place qui lui revient, respecter les partenaires sociaux et mieux contrôler les entreprises, tel est une des pistes du « travailler mieux » parmi d’autres.

Les principales créations d’emploi passeront par la transition écologique, principalement énergétique qui apportera des centaines de milliers d’emplois nouveaux.

La relocalisation des entreprises et de l’emploi est une des principales pistes pour conserver et consolider les emplois existants. Les petites entreprises locales ne sont pas délocalisables, et mis bout à bout ce sont là aussi des milliers d’emplois sur chaque bassin de vie qui sont précieux pour le bien être des populations. TPE et PME sont des entreprises plus réactives, plus en phase avec les populations que les grandes entreprises cotées en bourses qui n’hésitent pas à mettre des milliers de salariés au chômage pour améliorer leurs marges.

Pour cela, il convient avant tout de se libérer du poids de la finance dans la gestion de l’économie. L’argent doit être au service des entreprises, pas l’inverse.

Il faut en finir avec les spéculations boursières qui créent de l’argent en détruisant des emplois et en paupérisant les populations. Des établissements bancaires publics spécifiques seront créés pour aider les entreprises qui en ont besoin, sans intermédiaires et sans marges commerciales ni spéculation.

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