10 jours 10 fiches : épisode 3

Après les sept premières fiches publiées voici quelques jours, vous trouverez ci-dessous le contenu des trois suivantes.

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J-5, Fiche n°8 : La sixième république

L’organisation de la vie politique au sein de la cinquième république marque le pas. C’est peut-être dû à l’usure du temps, mais c’est aussi l’effet du régime présidentiel et de la surexposition et de l’hyperactivité du président précédent. Son attitude a sonné le glas d’un fonctionnement que l’on voudrait voir changer.

Il faut refonder l’organisation de la vie politique en France. On ne peut plus accepter que 2000/3000 personnes concentrent entre leurs mains tous les pouvoirs, tout le temps, sans aucun partage. La politique étant l’affaire de tous, tous doivent pouvoir y participer. D’abord en partageant avec la règle absolue du non-cumul des mandats, dans l’espace et dans le temps.

Ce devait en être fini des Député/Maire, Sénateur/Président de région ou Maire de grande ville/Président de conseil général. Nous nous engageons à mettre fin au cumul le plus rapidement possible, en révisant les lois pour cela.

Il faut une représentation de toutes les composantes de la société. La prédominance du scrutin uninominal à deux tours favorise la concentration et le non renouvellement des instances. Nous prônons et nous voulons un maximum de représentation à la proportionnelle, avec prime de 25 % à la majorité pour assurer la stabilité des institutions locales.

Cette représentation de toutes les composantes vaut aussi pour une parité effective de résultat. Il n’est plus question de présenter les femmes sur des élections « perdues d’avance » pour n’avoir au final presque que des hommes élus. Chaque parti devra avoir au minimum 40% de femmes élues dans chaque assemblée, après avoir présenté des candidatures à parité égale.

Enfin le rôle du président sera réduit dans le cadre d’une république parlementaire. Il ne bénéficiera plus de l’immunité civile et pénale, devra être le garant des exigences à long terme, et le défenseur de l’indépendance de la justice et des droits fondamentaux.

En trois idées : non-cumul, proportionnelle, république parlementaire.

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J-4, Fiche n°9 : Logement

Le logement, comme la nourriture, fait partie des besoins fondamentaux de l’homme. Manger à sa faim et dormir à l’abri, c’est le minimum que la société puisse apporter à chacun, à tous.

Alors qu’il manque de l’ordre de 900 000 logement en France, alors que se pose de manière récurrente le grave problème de l’hébergement d’urgence, il convient de rappeler qu’un logement, c’est un droit. Et le problème ne pourra se régler qu’avec un volontarisme fort, avec des mesures de coercition sur les logements vides et leurs propriétaires, avec beaucoup d’argent. Cet argent, il va falloir le trouver car les caisses sont vide. Et nous ne pourrons nous contenter des même vieilles recettes qui ne marchent pas type la maison à 100000 euros.

Pourquoi ? Parce que à mesures exceptionnelles, constructions exceptionnelle. Il convient de sortir du dogme de la maison individuelle pour tous et du dogme d’une France de propriétaires. Nous ne nous en sortirons que par la construction de logement locatifs neufs de qualité, optimisés pour les futurs occupants.

Nous devrons sortir de l’étalement urbain pavillonnaire qui mobilise des surfaces énormes et est facteur de perte de terres agricoles. Les nouvelles constructions devront être denses, proches des transports en commun, avec une forte proportion de logements sociaux.

C’est annoncé pour la relocation, mais le blocage ou l’encadrement des loyers est nécessaire et doit permettre des prix raisonnables. Que peut-on faire quand le loyer dépasse parfois 60 % des revenus du locataire ?

Pour tout cela, et plus que des changements de réglementation, c’est d’abord à un changement des mentalités qu’il faut s’attaquer. On peut vivre heureux en étant locataire, on n’a spas besoin de rester dans une maison avec 5/6 chambres quand les enfants sont partis et que toutes les chambres ou presque sont vides toute l’année.

Revoir la loi SRU, abandonner les 30% de droit à construire supplémentaires décidés n’importe comment, revoir et consolider le logement d’urgence, faire évoluer les habitudes, le dossier du logement et un domaine vaste, avec des défis importants à relever.

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J-3, Fiche n°10 : La santé

Quand on parle de la crise écologique, on sous entend souvent crise climatique, crise énergétique, crise de la biodiversité, mais il y a aussi la crise sanitaire.

Liée aux autres crises, particulièrement à la « malbouffe », aux rythmes de vie et à la vie moderne, cette crise est profonde. Et on parle alors de maladie de civilisation.

Alors oui, il va nous falloir réapprendre à mieux vivre. Mais comment ?

D’abord en favorisant l’éducation à la santé. En apprenant à mieux se nourrir, à mieux se protéger, a mieux prendre soins de soi et des autres. A ce titre, on peut citer en exemple la lutte contre le VIH (sida) qui est un éternel combat ou l’éducation est la meilleure arme pour combattre l’épidémie.

Ensuite en prenant soin de notre environnement, à la maison, au travail partout. Si par exemple les sources sont saines, on peut boire sans danger. Si tout est pollué, certains boivent quand même et tombent malades. Un environnement sain est un autre gage de bonne santé.

Enfin en se soignant autrement. Et là, c’est toute l’organisation des soins qui est à refonder. Nous sortirons de la logique de l’hôpital entreprise, nous organiserons un vrai service public de santé qui mette le patient au coeur du processus de soins, sans recherche de profit ou simplement de rentabilité à l’acte. Le médecin doit pouvoir soigner tout patient qui se présente à lui sans avoir à penser rémunération et à plus forte raison dépassement d’honoraire.

Pour cela, il convient d’expérimenter d’autres façon d’organiser tant la veille que les soins, de mieux répartir les praticiens et les infrastructures, sans concurrence public/privé et il convient aussi de sortir des pratiques imposées par les lobbies pharmaceutiques qui exercent une véritable mainmise sur toutes les infrastructures de santé.

La santé c’est l’affaire de tous, et comme l’éducation, ce n’est pas une marchandise. Au même titre que le droit à se nourrir et à se loger, le droit à l’éducation et celui à la santé sont primordiaux.

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Et rendez-vous d’ici peu pour deux fiches bonus…