Rarement un 1er mai n’aura été si politique dans cette campagne d’entre 2 tours. Sarkozy au Trocadéro qui avait parlé de « vrai travail » continu dans ses interventions à diviser les Français en racontant à qui veut l’entendre qu’il y a ceux qui travaillent et les autres. Il tente comme en 2007 de faire croire que ceux qui ne travaillent pas ne sont pas des travailleurs. Il oublie dans la foulée le million de chômeurs en plus depuis le début de son quinquennat. Oui la crise est passé par là, mais elle ne justifie pas ce bilan calamiteux.Division, son 1er mai, c’est aussi pour l’occasion de rappeler que les syndicats ne sont pas pour lui les bons interlocuteurs pour les choix économiques et sociaux, il ne dialogue pas il informe de ses choix. Division encore, il fustige le drapeau rouge de syndicat, vantant que LUI parle devant des drapeaux Bleu Blanc Rouge, voulant faire croire que la bannière française est l’étendard du « Vrai travail ». Il a certainement oublié l’origine du 1er mai instaurée à l’origine comme journée pour la réduction du temps de travail….
Non Monsieur Sarkozy, dans les rues il n’y a avait pas que des drapeaux rouges, il y en avait des oranges, des jaunes, des violets, des bigarrés….. Mais aussi beaucoup de drapeaux verts, pour défendre aux côtés des tous les citoyens l’idée que la solidarité et le vivre ensemble sont des moteurs essentiels de « valeur travail » . Ce rassemblement de couleurs dans toute la France et pas seulement au Trocadéro est la meilleure preuve de l’intérêt des français pour la valeur travail que vous voulez vous approprier et qui ne vous appartient pas. Rdv Le 6 mai !
François Astorg
Crédit photo : Jessica Bosseaux