Je partage le constat qui est fait par le collectif Roosevelt 2012. Nous vivons aujourd’hui une crise du politique, qui a laissé dériver la finance et est aujourd’hui submergé par elle. Je ne suis pas un élu qui renonce, et je me suis toujours opposé à ces dérives là où je le pouvais. Mon opposition au Partenariat Public Privé du Grand Stade en est un exemple.
Les 15 mesures proposées par ce collectif sont toutes en accord avec le projet écologiste, certaines étant portées par notre mouvement depuis plusieurs années : lutte contre les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières, lutte contre le dumping social et environnemental, construction de logements sociaux et rénovation thermique des bâtiments, lutte contre le dérèglement climatique, développement de l’ESS, partage du temps de travail (les écologistes étaient les seuls à militer pour une semaine de 32h à la présidentielle), renforcement du Parlement à l’échelle européenne, etc.
Néanmoins, si je soutiens pleinement les 15 réformes du collectif « Roosevelt 2012 », ces mesures avaient été accompagnées à l’époque d’une politique de relance par des grandes constructions. En tant qu’écologiste, je ne suis en rupture avec ce modèle productiviste à bout de souffle. S’il faut donc bien adopter ces 15 réformes, il faudra en parallèle engager la transition écologique et sociale de notre modèle économique.
Pour ces raisons, et avec la nuance, je m’engage pour le vote par la prochaine Assemblée nationale de ces 15 réformes indispensables.
Retrouvez le détail des quinze réformes et la démarche du collectif sur leur site internet.