Une campagne électorale c’est une tranche de vie, faite de rencontres et d’ambiances. Chaque semaine je vais tenter de vous restituer ici la façon dont je ressens cette campagne que j’ai commencée le 7 janvier dernier lors de mon point presse au café le bien nommé de l’Espérance à Villeneuve d’Ascq.
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Janvier c’est le mois des vœux. Depuis 3 ans je suis systématiquement présent aux vœux des communes qui composent la deuxième circonscription.
A Villeneuve d’Ascq mon ami Gérard Caudron a placé ses vœux sous le signe de l’enthousiasme, sans oublier d’être taquin vis à vis des candidats en campagne.
A Hellemmes avec Fredo, Gilles et Bernard, ce qui est pratique, c’est que si vous avez déserté le monde civilisé pendant un an, en 15 minutes à Hellemmes on vous fait découvrir tout ce qui s’est passé sur la planète lors des 12 mois écoulés.
A Mons, j’ai pu constater que mon ami Rudy qui se défend de faire de la politique, en faisait quand même beaucoup en déclarant son soutien pour les législatives de juin, ce que n’ont d’ailleurs pas fait la plupart des maires socialistes du secteur.
A Ronchin justement chez mon collègue Alain Rabary, la cérémonie des vœux est une vraie institution avec le discours du 1er adjoint, celui du maire et enfin la remise de la médaille de la ville à trois citoyens engagés dans la vie de la commune, le tout entrecoupé d’intermèdes musicaux assurés par le Ronchin jazz band.
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La soif d’alternance fut très forte dans les interventions de mes collègues maires qui subissent depuis cinq ans les assauts du sarkozysme. Sur l’instrumentalisation de la sécurité par l’UMP les chiffres cités par Rudy Elegeest valent tout les discours : 15 fonctionnaires de la police nationale à Mons en 2001, 3 aujourd’hui ! Cette même casse des services publics a aussi été fustigée par mes collègues concernant l’Éducation Nationale avec la fermeture de classes. Dans les vœux des centres sociaux, les présidents et directeurs de ces structures essentielles craignent les effets de la départementalisation de la CAF et donc la pérennité de leur financement.
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Dans ces premières semaines de campagne, j’ai été très présent à Villeneuve d’Ascq dans les vœux des centres sociaux, à ceux de la maison de quartier Jacques Brel ou en l’honneur des commerçants. Dans un autre registre le banquet de la Libre pensée animé par Daniel Dubois, élu villeneuvois, fut un vrai moment politique et convivial. La remise de la médaille de la ville à Raymond Aubrac fut un grand moment particulièrement émouvant en présence de jeunes lycéens, avec une très belle intervention de Gérard Caudron.
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Au fil de ces rencontres diverses, j’ai aussi pu constater que je n’étais pas un inconnu dans ces communes. Les « je vous ai vu dans le journal » me sont souvent revenus aux oreilles. Certes la notoriété n’est pas une garantie de victoire, mais elle y contribue ! En 20 ans de combats électoraux (eh oui j’ai commencé petit à 22 ans) c’est bien la première fois que je pars à une élection avec une notoriété supérieure à celle de mes concurrents ou adversaires. Le 17 juin au soir l’élection du député de la deuxième circonscription du Nord se construira sur la capacité à garder la circonscription à gauche et sur la crédibilité à représenter les habitants de ce territoire à l’Assemblée Nationale.
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Eric Quiquet
Le 26 janvier